Urbi et Orbi ; Malacarne

Traduit de l'ITALIEN par LISE CHAPUIS

À propos

Urbi et Orbi Une bande de jeunes ecclésiastiques corrompus et sans foi, prêts à tout, dès leur ordination, pour gérer la Curie romaine comme une entreprise rentable ; un pape dont le déclin physique est d'autant plus patent et pitoyable qu'il fut un pontife sportif, énergique, faisant souffler un vent nouveau sur une Église ronronnante. Ils sont néanmoins fascinés par ce pape qui s'approche de la sainteté : en effet la geste héroïque du pontife des débuts parlant aux animaux et sillonnant le monde pour bénir ses ouailles s'est transformée en calvaire de la décrépitude d'un vieillard portant les stigmates. Le drame de leur incroyance est de ne pouvoir faire autre chose que de convertir le désir de Dieu et de transcendance en manigances mercantiles et en spectacle à faire digérer par les médias et consommer par les foules.

Malacarne (publié par la première fois aux Allusifs en 2007) est le long monologue d'un petit truand emporté dans le récit de sa propre vie. Toute l'évolution de la mafia contemporaine est brassée dans une sorte de fantasmagorie générale ; et c'est la mort qui domine et finalement règne sur cet univers désespéré livré en permanence à sa propre destruction. Un roman apocalyptique fascinant qui emporte tant les bourreaux comme les victimes, les malfrats comme leurs juges.


Rayons : Littérature > Romans & Nouvelles


  • Auteur(s)

    Giosuè Calaciura

  • Traducteur

    LISE CHAPUIS

  • Éditeur

    Noir sur Blanc

  • Distributeur

    Sodis

  • Date de parution

    05/10/2017

  • Collection

    Notabilia

  • EAN

    9782882504869

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    416 Pages

  • Longueur

    23 cm

  • Largeur

    15 cm

  • Épaisseur

    2.2 cm

  • Poids

    462 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

Giosuè Calaciura

Giosuè Calaciura est né à Palerme et il vit et travaille à Rome. Journaliste, il écrit régulièrement pour de nombreux quotidiens et diverses revues. Borgo Vecchio est son cinquième roman traduit en français. Il a remporté, lors de sa sortie en Italie, le prix Paolo Volponi.« La langue de Giosuè Calaciura est unique, objectivement unique : c'est une langue très belle, dense, poétique, baroque, traversée de constantes inventions métaphoriques. » Jérôme Ferrari« Borgo Vecchio est une fable mélodramatique qui fait penser aux œuvres les plus visionnaires de García Márquez. Le portrait d'une insularité méditerranéenne magique et extrême. »Goffredo Fofi, Internazionale

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