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Arp2 Publishing
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En définitive, les gardiens de la vallée ne sont pas les meules si belles, dressées comme des menhirs, ni les merveilleux habitants de ces villages dans leur labeur quotidien et saisonnier, non, les gardiens du temps sont ces images vraies et rassurantes d'un monde qu'il ne faudra jamais oublier.
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Portraits in jazz
Daniel Sotiaux, Eddy Vannerom, Arnaud Ghys
- Arp2 Publishing
- 15 Janvier 2021
- 9782930115696
On le sait, le jazz est -parce que c'est une musique d'improvisations- une musique où l'instant joué est irremplaçable parce qu'unique. Se pose alors la question de la mémoire de ces instants. L'enregistrement vient d'abord à l'esprit. Sans lui que serait la vie artistique des musiciens de jazz sinon les souvenirs personnels conservés par les auditeurs de la performance. Puis vient la nécessité de conserver la mémoire visuelle... (Daniel Sotiaux, Igloo records) Photographies de Brandon Allen, Or Bareket, Moses Boyd, Malcolm Braff, Théo Ceccaldi, Sylvain Darrifourq Gabor Gado, Lander Gyselink, Yaron Herman, Chris Joris, Adam O'Farrill, Anne Paceo, Christophe Panzani Antoine Pierre, Etienne Plumer, Archie Shepp Nicolas Thys, Grégoire Tirtiaux, Erik Truffaz Casper Van De Velde, Guillaume Vierset 22 en n/b
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À la première image, j'esquisse un sourire.
Une jeune femme blonde se tient face à une toile de Gerhard Richter dans un musée de Baden-Baden. Elle porte une veste ou un manteau (le cadrage ne permet pas de le préciser) dont les lignes verticales et multicolores ressemblent à s'y méprendre à celles qui composent le tableau qu'elle admire.
S'agirait-il là d'une forme inédite de mimétisme, de symbiose entre le regardé et le regardeur, entre l'art et l'humain ? Serait-ce trop beau pour être vrai ?
Depuis plusieurs années et désormais au fil des pages qui vont suivre, Sophie Aaron s'emploie à nous démontrer le contraire. Sophie mène une vie bien rangée, soucieuse du bonheur de ses proches. Elle voyage beaucoup, toujours par monts et par vaux. Un vrai courant d'air. Je ne lui connais qu'un vice, mais de taille. Sophie est droguée à l'art. Elle en veut toujours plus, en demande toujours plus. Par la force des choses, musées, galeries et foires constituent autant de salles de shoot. -
Transformer, c?est-à-dire mettre en forme des propositions de mondes où se disposeront des existences, comme se plaît à le dire Nicolas Hannequin. Le célèbre architecte américain Louis Kahn parle de l?architecture comme d? "un monde dans le monde". En ce sens, la photographie est architecture puisqu?elle constitue un espace habité, construit par le sens d?un regard informé. Ces merveilleuses disciplines ont cela en commun qu?elles ne peuvent être que des propositions généreuses de réalités singulières, qu?elles s?éprouvent plus qu?elles ne cherchent à prouver, qu?elles constituent des traces de cette fabuleuse aventure de l?esprit humain.
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J'ai consacré quatre années à questionner le rapport de l'homme à l'insecte. J'ai filmé des centaines d'heures d'images, lu des légendes, écouté des récits, revisité mes souvenirs et mes sensations pour finalement réaliser un film : « Le champ des visions ». Ce livre accompagné du film sur DVD est une invitation à partager ma rencontre avec la beauté, l'étrangeté, la différence. Rendre compte de ma quête personnelle est un hommage rendu au gai savoir. Mais c'est aussi un manifeste pour la liberté de ralentir, de retrouver l'enfant en nous, sa curiosité, son émerveillement. Traversons les limites imposées par nos sens, nos habitudes, nos préjugés pour vivifier notre approche parfois sclérosée du monde.
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La démarche photographique tend à mettre en avant un rapport au monde par l'expérience du voyage. En mettant en évidence les contradictions qui existent entre l'environnement et la présence de l'être humain, le discours est à la fois poétique et militant. Il cherche à provoquer l'esprit critique du lecteur.Les questions du changement climatique sont à la une. Durant un voyage au Groenland, j'ai réalisé cette série d'images. Très vite la fragilité des paysages m'a interpellé.J'ai construit un livre qui ne se veut pas un ouvrage contemplatif, quoique le lieu nous y pousserait. Il ne s'agit pas plus d'un reportage. La collision des photographies avec les images qui hantent les médias participent à un acte artistique et militant visant à provoquer une réelle conscientisation sur l'urgence politique d'agir globalement.
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"... Des cimetières perdus, des rues vides, des boutiques poussiéreuses. Et, toujours et partout, des croix dressées aux lisières des bois, des bannières étoilées sous toutes leurs formes. Omniprésence du patriotique et du religieux, fallacieux ciment d'une société parfois inconsciente de sa dérive. Le rêve américain n'est plus qu'un rêve. Auquel plus personne ou presque ne semble croire. Mais il y a aussi ce que chacun espère trouver ou retrouver dans cette région à l'histoire et aux histoires si riches, si dramatiques, si chargées de mystères et de paradoxes. Ces photographies se lisent dès lors comme des pages de Faulkner ou de James Lee Burke, s'écoutent comme des blues de Jessica Mae Hemphill ou de R.L. Burnside, se regardent comme celles de Walker Evans ou de William Eggleston. Ces images nous rappellent que la vérité des choses se niche souvent dans les détails dont on ne perçoit pas l'importance au premier coup d'oeil. Couverture cartonnée "
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Photographies prises à Ostende en Belgique, sur les traces de souvenirs d'enfance. La pluie s'est arrêtée aussi brusquement qu'elle s'était mise à tomber.
En quelques minutes, le vent a chassé les nuages et ouvert le ciel comme on décapote une voiture de sport. Ne restent que de rares flaques éparses pour nous rappeler l'averse récente. Bientôt, il n'y paraîtra plus, toute trace du déluge aura disparu. Jusqu'à la prochaine averse. Retour de la lumière, de cette lumière à nulle autre pareille.
60 photographies en quadrichromie -
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Des êtres anonymes attendent, contraints d'interrompre leur parcours. Un instant, quelques minutes où la pause imposée les confronte à eux-mêmes. Rêverie, dialogue, échange ou introspection prennent le relais. Moment de tendresse entre un père et son enfant, complicité amicale... mais surtout des silhouettes solitaires en attente d'un départ. La solitude prend ici la forme d'une rêverie, d'un moment de dérive, d'un temps de respiration. Ce temps d'arrêt imposé est comme une porte vers autre chose.
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Grillages, rideaux de brindilles, fourrées et frondaisons, portes et paravents, chevelures : les visions frontales trouvent toujours sur leur chemin un obstacle qui contraint le regard à percer jusqu'au plan suivant pour accomplir la géométrie perspective. Parfois nous devons renoncer. Cette frustration est en réalité une incitation à poursuivre le voyage, changer d'axe, repenser le parcours, intellectualiser les sensations pour en faire des repères dans l'espace mental...
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Sous forme d'assemblage d'images d'archives et de créations nouvelles, l'auteur réalise avec Gravity un poème photographique en hommage aux premières missions spatiales, une fiction narrative inspirée de faits réels (...) Ce n'est pourtant pas la nostalgie qui anime la photographie de Michel Mazzoni. Gravity questionne d'abord notre rapport aux images et leur potentiel virtuellement infini. S'il y est question de déserts et de vertiges, de sphères parfaites et d'expertises, ces motifs condensent et brouillent les plis et replis de notre imaginaire, métaphorisent une quête qui déborde les lois du calcul et de l'ingénierie.
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Elle est douce la seconde qui entame l'heure bleue, lumière veloutée sur les corps et le végétal. Elles se révèlent toujours dans les instants brillants de l'entre-deux, les étincelles de l'âme, effleurent les couleurs velours. Les mouvements expriment la vie à l'infini dans ce passage du jour à la nuit. Pour le présent ouvrage, les images ont eu besoin de mots. Pour les sentir voler vers des paysages intimes plus lointains.
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Le déménagement du Musée de Louvain-La-Neuve dans le bâtiment libéré par la Bibliothèque des Sciences et Technologies a laissé apparaître cette illisibilité des oeuvres sorties de leur contexte. Durant deux années, hors de leurs rayonnages ou de leurs vitrines, entre papier bulle et caisses en carton, les objets ont semblé prendre une autonomie vis-à-vis de l'histoire qu'on leur fait habituellement raconter. D'où l'idée de donner à voir par la photographie cette succession d'états des lieux comme autant de « ready made ». D'où l'idée de produire dans le temps de cette transhumance un musée de substitution à partir des seules perspectives de la photographie. Le musée ne serait qu'une réserve d'objets hétéroclites s'il ne proposait pas de mettre ceux-ci en perspective. Tout comme la photographie ne serait qu'un enregistrement technique du monde si elle n'en proposait pas des lectures.
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Sunset Memory is photographed in 2019, partly in Japan and partly in Brussels, with a mind absorbed, afloat, inbetween, in transit, propelling, brooding.
'Sunset Memory' doesn't look back, it plunges ahead.
Into an abyss, a paroxysm. -
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Du Japon je ne connais rien. Si ce n'est comme chacun, des images d'un ailleurs exotique, prisonnier de l'avalanche de clichés qui déferlent jusqu'à nous, presque à travers nous, pur produit de notre culture occidentale. Cette tradition qui nous fait analyser l'autre, l'étranger, à l'aune de ce que nous sommes pour produire une fiction narcissique de plus. Accepter l'absence de signifiant, c'est, pour citer Roland Barthes, se résoudre au « vide de parole ». Se contenter de se laisser impressionner, comme on le dirait de la pellicule photographique, par l'expérience de l'inconnu.
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Loin d'être simplement rétrospective ou de se cantonner au pèlerinage, la démarche de l'auteur nous invite à une réflexion en image sur l'action de l'homme sur la nature en nous donnant à voir un véritable paysage de l'anthropocène. Le terme a pour objet de considérer l'espèce humaine comme une force géologique à part entière dont l'action depuis l'essor de la civilisation thermo-industrielle a fait entrer la Terre dans une nouvelle ère. Il s'agit ici de dépasser le débat sur le bien-fondé de cette interférence pour en prendre acte et apprendre à regarder l'ordinaire contemporain de nos montagnes.
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Monuments - contre-monuments
Collectif
- Arp2 Publishing
- Espace Art Actuel
- 20 Janvier 2016
- 9782923434278
IMAGES Selon l'étymologie latine, monumentum signifie « ce qui rappelle le souvenir », le monument a donc valeur de commémoration. Par sa présence, il sollicite notre attention quant à ce qui a été et devrait nous sensibiliser à l'avenir. Mais cette vision commémorative du monument a-t-elle encore son importance ? Passe-t-elle nécessairement par la construction d'un monument qui se veut permanent ? C'est qu'un monument - surtout lorsqu'il évoque un évènement éloigné - s'expose sans ne plus rien imposer. Il est là pour la célébration officielle, celle où la mémoire est convoquée sans l'effort demandé pour qui veut réellement se souvenir. À plus forte raison, si les monuments donnent l'illusion d'une mémoire commune.
À partir des années 1960, plusieurs jeunes artistes ont été sensibles à l'idée de revoir la notion de commémoration. Désormais, c'est l'idée du contre-monument qui tente de répondre à certaines interrogations concernant la lourdeur monumentale, son manque de dynamisme mémoriel. À ce propos, James E. Young considère important que les contre-monuments rejettent et renégocient les formes et les raisons traditionnelles de la commémoration. À la suite des travaux de Young, les auteurs Quentin Stevens, Karen A. Frank et Ruth Fazakerley, auxquels ce dossier fait référence, ont déterminé deux types de contre-monuments. Les premiers emploieraient des stratégies inverses à celles des monuments conventionnels et les deuxièmes formeraient une réponse critique à un monument existant. Ils établiraient un contraste spatial, thématique ou expérientiel avec ce dernier, un dialogue par lequel ni le monument d'origine, ni le nouveau ne pourraient plus être envisagés l'un sans l'autre. Or, les textes réunis dans ce dossier abordent les deux perspectives et offrent, autant que faire se peut, un portrait juste de ces nouvelles dimensions commémoratives au sein de l'histoire collective.
Le dossier de ce numéro 112 comprend des textes de Nadine Blumer, Mélanie Boucher, Bérénice Freytag, Vincent Marquis, Pavel Pavlov et Quentin Stevens. Ces textes analysent les oeuvres des artistes Alexandra Pirici (Soft Power), Thomas Hirschhorn (Gramsci Monument), Krzysztof Wodiczko et Julian Bonder (Le mémorial de l'abolition de l'esclavage à Nantes) ; d'autres se consacrent plutôt à des monuments et contre-monuments comme la galerie Kai Dikhas de Berlin, située près du site commémoratif officiel allemand du génocide des Roms. Pour compléter ce dossier, dans la section « Art public et pratiques urbaines », Nathalie Casemajor relate la genèse du projet Monument aux victimes du communisme qui sera érigé à Ottawa, mais dont le projet initial est désormais contesté.
Dans cette édition de 120 pages, vous trouverez également des comptes rendus d'exposition signés Pierre Arese, Sylvain Campeau, Anne-Marie Dubois, Cynthia Fecteau, Edwin Janzen, Benoît Jodoin, Gauthier Lesturgie, Anne-Sophie Miclo, Annie Lafleur, Anne Pilorget et Bénédicte Ramade. Leur texte porte sur les oeuvres de Patrick Bernatchez, Martin Boisseau, Céleste Boursier-Mougenot, Geneviève Cadieux, Lieven de Boeck, Clément de Gaulejac, Camille Henrot, Pascale Marthine-Tayou, Jocelyn Robert, Samuel Roy-Bois et Paul Wong.
Sous la direction de : André-Louis Paré
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Le travail d'Erika Vancouver est traversé par les questions d'identité, d'individualité et de communauté. Au travers des images de la série « Les petites-filles de Salvatore », elle poursuit ses interrogations sur l'étrangeté et la fragilité des destinées d'hier comme d'aujourd'hui.
Erika Vancouver nous invite à un voyage temporel qui superpose et croise l'univers singulier d'anciens mineurs italiens du Bois du Cazier, et de leurs descendantes, par le prisme du concours Miss Italia Belgio. Ou comment en quelques décennies passer de l'ombre du fond des mines à la lumière des projecteurs, tout en gardant un profond attachement aux origines.
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Au plan K ; Joy Division & Post-Punk at La Raffinerie du Plan K Brussels 1979-2009
Philippe Carly
- Arp2 Publishing
- 2 Mars 2017
- 9782930115443
New York avait le CBGB, Paris avait Les Bains Douches, Amsterdam avait le Paradiso, Manchester avait son Haçienda... De 1979 à 1986 Bruxelles avait le Plan K, un centre « contre-culturel » hébergé dans une ancienne raffinerie sucrière. La liste des concerts au Plan K est un véritable « who's who » du post punk. Joy Division, Cabaret Voltaire, William S. Burroughs, The Human League, Orange Juice, Josef K, Scritti Politti, James White, Tuxedomoon, Front 242, Bauhaus, The Slits, et tant d'autres. La plupart de ces concerts de légende furent photographiés par le célèbre photographe new wave Philippe Carly. Contributions : Kevin Cummins, Stephan Barbery, Martyn Bates, Marc Borgers, Vincent Cassidy, Jean-Luc De Meyer, André Delier, François Delotte, Yannic Duchesne, Michel Duval, Karen Finley, Frédéric Flamand, Philippe Genion, Isabelle Hanrez, Peter Hook, Michael Leahy, Jean-Marc Lederman, Philippe Lemprez, Sébastien Ministru, James Nice, Jean-François Octave, Marc Oschinsky, Gerard Pas, Michel Sordinia, Richard Strange et Etienne Vernaeve.
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"Un photographe invite un philosophe à rendre visite à un sculpteur qui vit dans une carrière de grès. Pour lui rendre la vie plus aisée, le philosophe invite le sculpteur à consommer les champignons de sa carrière. Mais, un sculpteur ne se suffit pas d'être consommateur. Comment transformer les champignons en oeuvres qui ne soient pas simples reproductions?? En s'inspirant de la vieille «?recette de gnome?» de Paracelse, le philosophe va inciter le sculpteur à donner vie à des «?champignomes?». L'histoire de ces gnomes attendait, non seulement d'être écrite, mais aussi d'être photographiée. "
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En juillet 2015, les médecins dépistent un cancer du sein à Eugénie. C'est à ce moment-là qu'elle me demande que nous fassions un travail de portrait ensemble. Le livre est un recueil des photographies que nous avons faites pendant les deux années de son traitement de chimiothérapie et radiothérapie. Il est aussi le passage de cette merveilleuse femme à une nouvelle vie.
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Annaba est située à l'est de l'Algérie, près de la frontière tunisienne. Marie-Noëlle Boutin s'y est rendue à plusieurs reprises entre 2012 et 2013 pour photographier les jeunes Algériens. Dans un premier temps, elle est allée sur le campus de l'Université Badji Mokhtar à Sidi Amar, une ville dans la banlieue d'Annaba. Là-bas, les jeunes gens investissent les espaces verts du campus comme autant d'espace de liberté où ils peuvent se retrouver ensemble, filles et garçons mélangés, et vivre leur relation amoureuse sans être inquiété par le regard de la société. C'est un havre de paix où les étudiants semblent vivre pleinement leur jeunesse. Entre envie de liberté et frustration refoulée, les jeunes Algériens aspirent à un avenir plus serein. À Annaba, face à la mer, chacun projette ses espoirs.