Julian a volontairement troqué son job lucratif à la City contre une librairie dans une petite station balnéaire de la côte est anglaise. Mais à peine est-il installé qu'un visiteur surgi de nulle part vient bouleverser sa nouvelle vie : Edward, immigré polonais habitant la vaste demeure en bordure de la ville, semble en savoir beaucoup sur sa famille, et porter trop d'intérêt à la bonne marche de son entreprise.
Lorsqu'une lettre parvient entre les mains d'un haut gradé des Services, l'avertissant qu'une taupe organiserait la fuite d'informations confidentielles, son enquête le conduit jusqu'à cette paisible localité du Norfolk.
Dans L'Espion qui aimait les livres, John le Carré révèle les affres et les doutes des agents secrets, dans l'exercice de leur fonction comme derrière les portes closes de leur foyer. Par-dessus tout, il dénonce comme jamais auparavant les faiblesses du Renseignement britannique. Un roman passionnant, point d'orgue d'une oeuvre grandiose.
À quarante-sept ans, Nat, vétéran des services de renseignement britanniques, est de retour à Londres auprès de Prue, son épouse et alliée inconditionnelle. Il pressent que ses jours comme agent de terrain sont comptés. Mais avec la menace grandissante venue de Moscou, le Service lui offre une dernière mission : diriger le Refuge, une sous-station du département Russie où végète une clique d'espions décatis. À l'exception de Florence, jeune et brillante recrue, qui surveille de près les agissements suspects d'un oligarque ukrainien.
Nat n'est pas seulement un agent secret. C'est aussi un joueur de badminton passionné. Tous les lundis soir dans son club il affronte un certain Ed, grand gaillard déconcertant et impétueux, qui a la moitié de son âge. Ed déteste le Brexit, déteste Trump et déteste son travail obscur. Et c'est Ed, le plus inattendu de tous, qui mû par la colère et l'urgence va déclencher un mécanisme irréversible et entraîner avec lui Prue, Florence et Nat dans un piège infernal.
Avec Retour de service, John le Carré, en éminent chroniqueur de notre époque, livre un portrait du monde que nous habitons, glaçant, délicatement satirique et porté de bout en bout par une tension constante.
Dans la station balnéaire de Brighton, indifférents au tumulte du monde en cet été 1968, trois personnages sont réunis pour les besoins d'un film dans l'esprit des « Swingin' Sixties ». Tous ont une double vie.
Talbot Kydd, producteur chevronné, affronte les embûches du tournage (réécritures du scénario, erreurs de casting, défection de l'actrice principale) et se demande comment faire son coming out. Anny Viklund, jeune beauté américaine à la vie amoureuse chaotique voit réapparaître son ex-mari, terroriste en cavale, et suscite l'intérêt de la CIA. Quant à l'épouse délaissée du metteur en scène, Elfrida Wing, autrefois saluée comme « la nouvelle Virginia Woolf » avec son premier roman, elle combat sa panne d'écrivain à grand renfort de gin tonic.
À travers ces trois êtres désemparés et attachants, Boyd nous entraîne dans les coulisses de la duplicité et de la simulation, là où se trame le scénario de nos vies secrètes au détriment des apparences. Il nous livre un récit tendre et jubilatoire, qui restitue avec brio l'esprit d'une époque.
Londres au temps de la Guerre Froide. Il est devenu évident, sans contestation possible, que quelque part au plus haut niveau des services de renseignements britanniques se trouve un agent double : une «taupe» profondément installée dans leur texture même, depuis peut-être plusieurs décennies, par le Centre de Moscou.
Et il est non moins évident que ce ne peut être qu'un parmi les cinq hommes : de brillants sujets, complexes, qui ont fait leurs preuves dans l'action, qui ont travaillé en étroite collaboration au long des années, qui se respectent et comptent les uns sur les autres - malgré les heurts de caractère, les différences de caste et de sensibilité, malgré l'impératif fondamental de leur profession : ne se fier à personne.
C'est George Smiley, un des cinq, le plus brillant peut-être et le plus compliqué de tous, qui est chargé de débusquer la taupe et de la détruire.
Peu à peu un palais d'illusion s'effondre, un mirage se dissipe. Presque avec nonchalance, à mesure que le roman s'achemine vers son stupéfiant dénouement, le Carré nous donne une vision totale du monde des services secrets. Avec, une fois encore, ce don incomparable pour évoquer les obscurs labyrinthes du monde de l'espionnage international.
La Taupe est le premier volet de la «trilogie des Karla», l'oeuvre d'un témoin lucide et passionné de son temps, qui, mieux que bien des chroniqueurs professionnels, a eu l'art, en trois romans éblouissants d'intelligence, d'évoquer tout un pan de notre Histoire, celui de la Guerre Froide.
1961. L'espion britannique Alec Leamas et son amie Liz Gold trouvent la mort au pied du mur de Berlin.
2017. Peter Guillam, fidèle collègue et disciple de George Smiley dans les services de renseignement autrefois surnommés « le Cirque », est tiré de sa retraite en Bretagne par une lettre de son ancien employeur, qui le convoque à Londres. Pourquoi ? Ses activités d'agent secret pendant la guerre froide le rattrapent. Des opérations qui firent la gloire du Londres secret vont être minutieusement décortiquées par une nouvelle génération qui n'a que faire des luttes menées jadis par les Occidentaux contre le bloc communiste. Quelqu'un doit payer pour le sang des innocents sacrifiés sur l'autel de l'intérêt général.
Entremêlant le passé et le présent pour laisser chacun raconter son histoire, L'Héritage des espions est un roman éblouissant de virtuosité. Ultime hommage au héros indestructible George Smiley, il marque la consécration d'un écrivain prodigieux.
« Du monde secret que j'ai connu jadis, j'ai essayé de faire un théâtre pour les autres mondes que nous habitons. D'abord vient l'imaginaire, puis la quête du réel. Et ensuite retour à l'imaginaire, et au bureau devant lequel je suis assis à cet instant. » John le Carré.
Depuis ses années de service dans le renseignement britannique pendant la Guerre froide jusqu'à une carrière d'écrivain qui l'emmena du Cambodge en guerre à Beyrouth après l'invasion israélienne de 1982, en passant par la Russie avant et après la chute du mur de Berlin, John le Carré s'est toujours placé au coeur de notre histoire contemporaine. Dans ce livre de mémoires inédits, il relate d'une plume aussi incisive que drolatique et avec la subtilité morale qui caractérise ses romans les événements dont il fut le témoin. Qu'il décrive le perroquet d'un hôtel de Beyrouth imitant à la perfection le crépitement des mitraillettes ou les premières notes de la Cinquième de Beethoven, sa découverte des charniers du génocide rwandais, son réveillon du Nouvel An 1982 avec Yasser Arafat, la sagesse du génial physicien Andreï Sakharov, sa rencontre avec deux anciens chefs du KGB ou avec l'humanitaire française qui lui inspira l'héroïne de La Constance du jardinier, son regard est souvent caustique, toujours pénétrant.
Mais surtout John le Carré nous dévoile son parcours d'écrivain sur plus de six décennies et sa quête infatigable de l'étincelle humaine qui a insufflé tant de vie et de coeur à ses personnages de fiction.
Harry Pendel, enfant illégitime d'ascendance-irlandaise, propriétaire charismatique de Pendel & Braithwaite Co., Limitada, tailleurs près de la royauté sis à Panama, est contacté un jour par le mystérieux Andrew Osnard, jeune espion sans scrupules chargé de suivre l'évolution du paysage politique, en prévision de la rétrocession par les Américains au canal de Pananma à midi le 31 décembre 1999.
Osnard, qui sait tout du passé trouble de Pendel et de ses difficultés financières du moment, l'oblige par chantage à devenir son informateur. Qui mieux que Pendel, dans la boutique duquel défilent jour après jour tous les hommes qui comptent au Panama, pourrait en effet le renseigner sur les bruits de couloir et les rumeurs. Mais Pendel, en vrai bon tailleur au boniment bien rodé, va prendre la mesure des enjeux et, plutôt que de simplement recouper ses informations, décide de se mettre à broder, ourler rapiécer, bâtir à grands points ses rapports et finalement redessiner de pied en cap la silhouette d'un panama interlope.
Sur la foi de ces chimères, son épouse, son meilleur ami, sa fidèle employée mais aussi les diplomates britanniques, les militaires américains et les barons de la finance et de la presse internationales vont bientôt se retrouver pris dans une énorme affaire géopolitique dont aucun ne sortira indemne.
Au lendemain de la Première Guerre mondiale, Amory Clay, jeune bourgeoise anglaise, s'initie à Londres à la photographie. Lassée des portraits mondains, elle fréquente les milieux interlopes de Berlin, en rapporte des clichés sulfureux qui font scandale. Recrutée par un magazine de photomontage américain, elle s'installe à New York, où elle noue une amitié amoureuse avec un diplomate-écrivain français, puis convainc son patron et - amant - de créer un bureau à Londres qu'elle dirige. En 1936, lors d'une manifestation des fascistes d'Oswald Mosley, elle est passée à tabac, et est grièvement blessée.Séjour à New York à la veille de la guerre. Puis retour dans le Vieux Monde pour couvrir le Débarquement. Elle croise au milieu des ruines un bel officier et authentique lord écossais, Sholto, qu'elle épouse et suit dans son château. Deux jumelles naissent qui sèmeront la joie et le chaos. Abimé par la boisson et la culpabilité, Sholto meurt d'une crise cardiaque. Obligée de travailler, Amory renoue avec la photo et la notoriété au Vietnam puis se rend en Californie à la recherche de sa fille enrôlée dans une secte. Leurs retrouvailles virent au bain de sang.Septuagénaire, Amory vit recluse dans sa petite maison sur une île écossaise. Mélancolique et apaisée, elle revisite son parcours. Alors que la maladie gagne, elle envisage de se donner la mort.
Carl a 12 ans (bientôt 13 !) et déjà, sa vie l'épuise. La raison ? Son père, super écolo, antisystème et adepte de la récup'. Sauver la planète et vivre simplement, d'accord. Mais faire les poubelles des supermarchés pour éviter le gaspillage et acheter ses vêtements dans des vide-greniers ? Non merci !
Et puis, que diraient ses camarades de classe s'ils découvraient qu'il vit dans une caravane et que son papa élève deux cochons, des poules et un pit bull balafré ?
Alors le jour où il trouve une brochure d'éducation canine dans le paquet de croquettes de son chien, Carl a une idée : et s'il utilisait les conseils de ce guide pour reprogrammer son père ?
Un don juan patenté s'impose la chasteté mais compense en collectionnant les baisers volés ; un kleptomane retrace son parcours de vie à travers les objets qu'il a dérobés ; un couple séparé se retrouve par hasard et remonte les cinq ans de sa relation, en partant de la rupture banale pour revenir au coup de foudre initial ; une jeune femme qui accumule les échecs professionnels et amoureux réussit à toujours avancer en faisant du surplace ; un acteur naïf voit sa vraie vie se transformer en un cauchemardesque thriller de série B.
Tous ces chemins que nous n'avons pas pris nous donne à voir ces rencontres fortuites qui font affleurer le passé à la surface de nos émotions, ces décisions impulsives qui changent irrévocablement le cours d'une vie, ces hésitations et renoncements qui compliquent tout.
Ces neuf nouvelles pleines d'humour, de sensibilité et de surprises mettent en valeur une fois de plus le regard pénétrant, malicieux et bienveillant de William Boyd et son talent unique de conteur.
Quand Frank Goolz et ses filles, Ilona et Suzie, emménagent dans la maison voisine, Harold espère simplement que sa vie va devenir plus amusante.
Mais chez les Goolz, des lampes s'allument sans raison et les objets bougent tout seuls...
Et lorsque Ilona lui confie la Pierre des Morts, un objet magique très puissant, Harold sait que rien ne sera plus comme avant.
Mais attention ! Mal utilisée, la Pierre peut se révéler très dangereuse.
Et justement, les terreurs de l'école commencent à disparaître...
Harold, sans le savoir, aurait-il réalisé ses désirs les plus sombres ?
2008. Le rocher de Gibraltar, joyau des colonies britanniques, est le théâtre d'une opération de contre-terrorisme menée par un commando britannique et des mercenaires américains. Nom de code : Wildlife. Objectif : enlever un acheteur d'armes djihadiste. Commanditaires : un ambitieux ministre des Affaires étrangères et son ami personnel, patron d'une société militaire privée. Kit Probyn, un diplomate candide, est sommé d'être le téléphone rouge du ministre. L'opération est si délicate que même le secrétaire particulier du ministre, Toby Bell, est tenu à l'écart.
Trois ans plus tard, convoqué par Kit Probyn, retraité, dans son manoir de Cornouailles, et aidé par Emily, la fille de Probyn, Toby doit choisir entre sa conscience et sa loyauté de serviteur de l'État. Or si la passivité des hommes honnêtes suffit à faire triompher le mal, comment pourra-t-il garder le silence ?
Depuis que Frank Goolz et ses filles, Ilona et Suzie, se sont installés dans la maison d'en face, la vie d'Harold est devenue... fantastique ! Sa mère, hélas ! lui a interdit de traîner avec les Goolz et le voici de nouveau condamné à lire au lieu de vivre.
Mais d'étranges disparitions ont lieu dans le voisinage et, pour les Goolz, aucun doute : la créature du marais des Mauves s'est réveillée...
Comment résister à une nouvelle aventure aux côtés d'Ilona et de Suzie ?
Surtout s'il s'agit d'une authentique chasse au monstre...
Alors qu'ils se croient à Paris en train de savourer de délicieuses crêpes au chocolat, Harold, Suzie et Ilona comprennent qu'ils sont en réalité prisonniers d'un cauchemar contrôlé par l'Arrache-Coeur, un monstre terrifiant.
Ils doivent absolument - et vite ! - trouver la porte qui leur permettra de retourner dans leur monde.
Heureusement, Frank Goolz a gardé le contact et leur servira de guide.
S'ils échappent au terrible monstre, parviendront-ils à rentrer dans le monde réel sans ramener la créature avec eux ?
Fils naturel d'un missionnaire catholique irlandais et d'une villageoise congolaise, Bruno Salvador, alias Salvo, a gardé de son enfance africaine une passion immodérée pour les langues. Devenu interprète éminent, il est régulièrement sollicité par de grandes entreprises et des tribunaux, mais aussi par le Renseignement britannique.
Envoyé sur une île perdue pour une mission d'interprétariat lors d'une conférence secrète entre des bailleurs de fonds occidentaux et des chefs de guerre rivaux dont l'objectif affiché est de rétablir l'ordre et la paix en République démocratique du Congo, il devient malgré lui le seul témoin des machinations cyniques qui s'ourdissent dans l'ombre pour dépouiller de ses richesses un pays déjà ravagé par la guerre. Or l'amour qu'il porte à Hannah, la belle infirmière congolaise, a rallumé en lui l'étincelle de la conscience africaine qui couvait sous l'éducation catholique rigide jadis reçue à l'école de la Mission. Le naïf Salvo saura-t-il s'affranchir des inhibitions qui le brident pour devenir le héros d'un noble et dangereux combat ?
Voilà longtemps, au Caire, Jonathan Pyne a connu et aimé Sophie. Mais à la suite d'une indiscrétion de Jonathan, elle a été assassinée, à l'instigation de Roper, trafiquant d'armes et de drogue de stature internationale. Or voilà que celui-ci ressurgit, dans le palace zurichois où Pyne est devenu directeur de nuit. Dans l'espoir de venger Sophie, Jonathan se décide à reprendre du service... A bord du Pacha de fer, véritable quartier général flottant, un nouvel amour lui donnera la force de croire encore en lui-même, alors que le désarroi des services secrets et la corruption du monde l'inciteraient à lâcher prise.
Trafics d'armes, blanchissement des profits de la drogue, grande délinquance internationale : l'auteur mondialement connu de La Taupe et du Voyageur secret aborde ici les nouveaux dangers du monde, et bâtit autour de Jonathan, attachante figure d'idéaliste -blessé, un passionnant roman de suspense et d'amour.
John le Carré n'a pas besoin de la guerre froide pour continuer à être un excellent écrivain... Le souffle des aventures du grand large, qui caractérise les oeuvres de ses illustres ancêtres - Stévenson ou Conrad - emplit à profusion son dernier roman. Jean-Claude Le Covec, Le Figaro Magazine.
A quarante-huit ans, le narrateur Tim Cranmer jouit d'une retraite anticipée dans son manoir du Somerset, en compagnie de la belle et énigmatique Emma. En tant qu'agent secret, il a livré et gagné la bataille de la guerre froide, et, dans le nouvel ordre mondial, il n'y a plus de place pour lui.
Mais nul n'échappe à son passé. Celui de Tim habite à proximité, en la personne de Larry Pettifer, ami et rival depuis l'école, reconverti en professeur d'université après avoir servi d'agent double à Tim pendant vingt ans.
Soudain, Larry disparaît. En même temps qu'Emma. Ont-Ils fui ensemble pour vivre leur passion ? Larry a-t-il entraîné Emma dans une de ses causes perdues ? Tim se lance à leur poursuite, découvrant aussitôt qu'il est lui-même poursuivi par ses anciens patrons. Le chasseur devient gibier. Il fouille son propre passé tel un voleur et s'enfonce dans les sables mouvants de l'étrange pacte qui lie désormais Emma et Larry. De l'Angleterre hostile en passant par les bas-fonds de Moscou. c'est au coeur du Caucase et des affrontements ethniques de l'ex-Union soviétique que la quête de Tim connaît un brutal et amer dénouement, et que sa vie retrouve du même coup un sens.
Tout à la fois histoire d'amour, roman à suspense, satire politique d'une brûlante actualité. Notre jeu possède les qualités d'un très grand roman de John le Carré : la tension qui vous dessèche la bouche. un perpétuel sens du paradoxe. Et par-dessus tout, l'humour et l'humanité.
Un avocat d'affaires travaillant pour la maison londonienne Single & Single exécuté par un gang mafieux sur une colline turque après avoir été accusé de crimes dont il ignore tout, un magicien pour enfants convoqué nuitamment à sa banque dans le Devon pour expliquer l'arrivée sur le compte de sa fille d'une somme d'argent colossale, un cargo russe arraisonné dans la mer Noire, un baron de la finance qui disparaît dans la nature, un officier des douanes britanniques sur la piste de la corruption et du meurtre... Autant de personnages pittoresques et d'événements en apparence isolés qui s'entrecroisent dans une intrigue dont les fils se nouent progressivement pour tisser une formidable tapisserie romanesque avec pour thèmes centraux l'amour, la trahison, la famille et l'humanisme triomphant.
Ce roman d'un John le Carré au mieux de sa forme nous entraîne dans un voyage mouvementé au coeur des milieux de la haute finance et de l'internationale du crime, dont les ramifications s'étendent de la vénérable City aux calmes rives du Devon, de la Russie post-communiste déliquescente au mystérieux Bosphore en passant par les hauteurs paradisiaques du Caucase.
Amanda et Rudger, son ami imaginaire, sont les meilleurs amis du monde. Mais quand Amanda, victime d'un grave accident, tombe dans le coma, Rudger commence à s'estomper.
Sauvé in extremis de la disparition par un petit groupe d'amis imaginaires résistants capables de le maintenir un temps en vie, il doit très vite trouver un enfant réel qui, en croyant en lui, lui permettra d'exister.
Mais Rudger n'a qu'une obsession : retrouver sa place dans l'imaginaire d'Amanda, sa seule meilleure amie. Pour elle, il prendra tous les risques, même celui d'affronter le redoutable M. Butor, être démoniaque et tout puissant capable d'avaler n'importe quel imaginaire.
"Une fantastique et remarquable célébration de l'imagination, admirablement mise en valeur par les illustrations, tantôt en noir et blanc, tantôt en couleurs, d'Emily Gravett."(Booklist) "Un régal du début à la fin" (The Financial Time) L'auteur :
Né en 1975, A. F. Harrold est un poète anglais qui écrit pour les enfants et les adultes. Il est notamment l'auteur de la série Fizzlebert Stump.
L'illustratrice :
Emily Gravett est née à Brighton, où elle vit toujours. Elle a remporté le prix Macmillan du meilleur illustrateur en 2004. Elle est l'auteure d'une douzaine d'albums, publiés en France aux éditions Kaléidoscope : Les loups (2005), Chers maman et papa (2006), Le grand livre des peurs (2007).
Traduit de l'anglais par Isabelle Perrin (John Le Carré, Stephen King, etc.)
1894. Accordeur surdoué à l'oreille absolue, le jeune Brodie Moncur, employé d'un vénérable fabricant de pianos à Édimbourg, accepte avec joie un poste important dans la filiale parisienne, fuyant ainsi l'ennui de la province et la hargne de son pasteur de père. Mais sa rencontre avec John Kilbarron, le « Liszt irlandais », et la maîtresse de ce dernier, la soprano russe Lika Blum, dont il tombe fou amoureux, va changer inéluctablement le cours de son existence. Devenu indispensable au pianiste, il le suit de Paris à Saint-Pétersbourg, où sa liaison clandestine avec Lika est éventée par Malachi, le frère maléfique de Kilbarron.
Dès lors convaincu d'être traqué, Brodie ne cessera d'errer et de courir d'un bout à l'autre de l'Europe - Nice, Genève, Trieste ou encore Vienne - avant de s'exiler dans les îles Andaman, au large des côtes indiennes, où se scellera son destin.
Dans ce livre foisonnant et romantique en diable, le maestro William Boyd mêle la passion, la musique, l'Histoire à l'aube des bouleversements du XXe siècle, et entraîne le lecteur dans les coulisses fascinantes des acteurs méconnus et géniaux du monde de la musique.
Au Foyer Salles-Cardeur pour les Pathétiques, la lumière n'entre jamais et Birdie Bloom a appris à être seule et malheureuse. Car c'est ainsi, à Fabulia : les orphelins sont condamnés à une triste existence. Si seulement elle avait une amie, elle pourrait échapper à son terrible sort... Mais comment en trouver une lorsqu'il est interdit de jouer, de rire ou même de parler ?
Alors quand, par erreur, Birdie reçoit une lettre d'Agnès Edmée Crabouille, elle saisit sa chance : Agnès sera cette amie ! Tant pis si c'est une sorcière et que les sorcières, ici, sont encore plus méchantes qu'ailleurs.
Et ensemble, elles mettront fin à l'affreuse tyrannie qui règne sur Fabulia !
Une histoire de renaissance et d'amitié pleine de surprises, de magie et d'espoir.
Printemps 2009. Sur l'île d'Antigua. Un oligarque russe, menacé par des rivaux avec l'appui du Kremlin, décide de livrer sa connaissance intime des circuits internationaux du recyclage de l'argent mafieux en échange de la protection des services secrets de sa Majesté et de la possibilité d'être accueilli avec sa famille en Angleterre. L'oligarque - dépeint d'une manière qui lui attire, au moins en partie, la sympathie du lecteur - mobilise à cet effet un jeune couple britannique en vacances sur l'île et destiné à le mettre en contact avec les dits services. La passion du tennis les a rapprochés. De l'île caribéenne à la finale Federer / Söderling à Roland Garros, en passant par les recoins feutrés des banques suisses et les paysages romantiques de l'Oberland bernois, la trame narrative permet à l'auteur d'exposer avec une rage contenue, à la fois l'étendue des enjeux économiques en question et la duplicité des acteurs dont le cynisme ne semble avoir d'égal que la cupidité ou la soif de pouvoir." La parole a été donnée aux hommes pour dissimuler leurs pensées ", disait Talleyrand. L'usage de la parole crée une aliénation chez les personnages. Il engendre une lutte entre les naïfs qui subissent cette aliénation et les cyniques qui l'exploitent à leur profit. La guerre est là au commencement et à la fin. Et toujours, elle broie les plus faibles.
L'Islandais Peter Peterson, émigré jeune aux Etats-Unis pendant la Seconde Guerre mondiale, arrive à l'automne de sa vie.
Après deux mariages malheureux - ses enfants sont " la preuve vivante d'une erreur " - il habite New York dans un luxueux appartement avec pour compagne, domestique et secrétaire dévouée une jeune Cambodgienne, et se définit lui-même comme un capitaine d'industrie et esthète dégénéré. Peter Peterson est torturé par le cauchemar récurrent d'un crime passionnel qu'il aurait commis cinquante ans plus tôt par dépit amoureux, un crime qui a eu une influence décisive sur son existence entière.
Sur le tard, il décide d'écrire ses Mémoires, sorte de confession qui relate son enfance paisible dans une famille bourgeoise de Reykjavik, ses années d'étudiant au Danemark sous l'occupation nazie et son impitoyable ascension d'homme d'affaires immigré à New York. Le récit sans indulgence reflète sa paranoïa, son sens de la manipulation, son orgueil, son cynisme insensé et son humour désabusé. Ces Mémoires, rédigés en islandais sont traduits en anglais par un compatriote de Peterson après la mort de ce dernier.
Au fil des pages, le traducteur est fasciné par ce personnage hors du commun auquel il s'identifie en l'imprégnant de sa propre sensibilité, et dont " le petit crime " sera révélé par un incroyable coup de théâtre. Absolution est une brillante anatomie de l'obsession du désir et de l'illusion.
Jackson est bloqué dans le passé. Après avoir assisté, impuissant, à l'assassinat de sa petite amie Holly, il a fait un bond deux ans en arrière. Car Jackson peut voyager dans le temps...Perdu avec ses secrets dans une époque qui n'est pas la sienne, Jackson retrouve Holly plus jeune de deux ans. Il tombe de nouveau sous le charme et brûle de la séduire et de la protéger. Il veut maintenant utiliser son pouvoir pour changer le cours de l'histoire et sauver Holly.Ses voyages vont lui permettre de découvrir l'existence d'une branche secrète de la C.I.A., baptisée TEMPEST, à laquelle son père appartient. TEMPEST traque les Ennemis du temps, d'autres voyageurs du temps qui poursuivent des objectifs mystérieux... Une lutte s'engage, au cours de laquelle Jackson en apprendra beaucoup sur lui-même et sa famille.
Les personnages :
Jackson était un adolescent inconscient et naïf. La mort de Holly va lui faire découvrir la force de ses sentiments et lui donner une nouvelle maturité.
Holly est une jeune fille intelligente et sensible, dotée d'un bon sens de la repartie. Sa vulnérabilité nous touche et donne de la profondeur à l'intrigue. Adam est le meilleur ami de Jackson. Petit géni des sciences et hacker hors pair, il est le seul à qui Jackson confie son secret. Grâce à lui, Jackson comprend et maîtrise mieux son pouvoir.
Kevin, le père de Jackson, est une énigme : tour à tour père concerné et agent obéissant de la cellule TEMPEST.