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Prix
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Tristesse et joie dans la vie des girafes
Tiago Rodrigues
- Les Solitaires Intempestifs
- Bleue
- 23 Mars 2016
- 9782846814737
La pièce est un parcours initiatique. Girafe est une petite fille de 9 ans. C'est sa mère qui lui a donné ce nom, car elle est grande. Un peu sur le modèle de Candide, elle va de rencontre en rencontre, en traversant une Lisbonne dévastée par la crise économique. Elle est accompagnée par son ours en peluche suicidaire : Judy Garland.
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On commence enfin à comprendre le sens de cette accusation. Ce roman est considéré comme une menace à l'État. C'est pour cela qu'il est immoral, monsieur Pinard ? C'est pour cela que vous voulez l'interdire ? Mais les lois de l'État ne sont pas les lois de l'art. On ne peut pas jeter en prison tous les personnages qui ont commis des crimes. Si l'art ne montre que ce qui est bon, il n'y a pas de distinction entre le bien et le mal. Un art qui ne montre que ce qui est bon, voilà ce qui est véritablement immoral.
Cette pièce s'inspire du réquisitoire et de la plaidoirie du procès intenté à Gustave Flaubert en 1857, ainsi que du roman Madame Bovary : moeurs de province, et de la correspondance de son auteur avec Élisa Schlésinger.
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Les prophètes qui nous ont dit de haïr les riches ont détourné notre attention pendant qu'eux‚ de leur côté‚ en cachette‚ ils n'hésitaient pas à échafauder des plans pour s'enrichir‚ pour passer dans l'autre camp‚ pour nous abandonner Peu à peu‚ les prophètes du socialisme ont laissé entre les mains des riches la santé et l'éducation des pauvres‚ et la gestion des aéroports.
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Lampedusa beach ; Cassandre on the road ; programme-Penthésilée : entraînement pour la bataille finale
Lina Prosa
- Les Solitaires Intempestifs
- Bleue
- 10 Décembre 2012
- 9782846813518
Le matelot ne dit pas toujours la vérité...
Une fois il est revenu en arrière mais avec la moitié seulement des voyageurs.
On n'a jamais rien su de l'autre moitié..
Une autre fois il a vidé le bateau en pleine mer.
Comme une casserole d'eau sale...
Tout cela parce que le clandestin.
Est privé de la vérité... on le garde à l'obscur de tout.
Il n'a jamais vu une carte postale de Lampedusa.
Il n'en a jamais reçu.
Il ne sait pas de quoi il s'agit.
Quand on le fait débarquer rien ne dit qu'il est à Lampedusa.
Lampedusa Beach a obtenu le prix national "Annalisa Scafi" pour le théâtre public à Rome en 2005 et le prix "Anima" pour le théâtre en 2007.
Création de Christian Benedetti au Studio-Théâtre de la Comédie-Française le 4 avril 2013.
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Avant que j'oublie ; regarde maman, je danse !
Vanessa Van durme
- Les Solitaires Intempestifs
- Bleue
- 9 Janvier 2014
- 9782846814089
Maman c'est moi, c'est ta fille ! Viens, n'aie pas peur. C'est moi.
Oh la ! Tu as eu un petit accident !
Je vais demander des couches à l'infirmière.
Tu es devenue une sale fille.
Allez viens, je vais te mettre une autre culotte.
Mais qu'est-ce que tu fais ? Ça ne va pas non.
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Lampedusa snow ; la carcasse
Lina Prosa
- Les Solitaires Intempestifs
- Bleue
- 31 Janvier 2014
- 9782846814102
Saïf, il n'est pas simple d'aider un jeune homme.
Écoute, l'Empire est froid.
Un hiver c'est peu pour mériter l'asile politique, la formule de la régularité est complexe, trop éloignée de la source de chaleur.
Parole du Chef de la vallée. Il a peu de temps.
Il attend le retour de la marmotte.
Saïf, l'Empire aussi a besoin de la bonté.
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Cléopâtre pense : ses fautes sont des étoiles. Les fautes d'Antoine sont innombrables. Mais ses fautes sont ce qu'il a de meilleur. Ses fautes se voient la nuit. Elles sont la lumière qu'il projette sur les autres. Elles sont ce qu'il ne peut changer. Elles sont ce qu'il ne peut choisir. Elles sont ce que Rome ne pourra jamais éteindre. Même à Rome, Antoine sera une nuit pleine de fautes étincelantes.
Cléopâtre pense : je suis la faute la plus lumineuse d'Antoine. Et Antoine fautera encore.
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« Rêver, ça ne coûte rien », ils disent, et moi ça me fait de la peine, parce qu'en fait, ce qu'ils voudraient dire, c'est « fantasmer ça ne coûte rien », sauf qu'ils tournent la phrase autrement, et s'ils font ça, c'est parce qu'ils ne savent pas distinguer le rêve du fantasme.
Quel point commun peut-il bien y avoir entre une armée de cafards, deux danseurs de disco junkies, un couple adepte de la double morale, les habitants du canton de Fribourg, une loge maçonnique, Martina Navratilova, Emily Dickinson, Mozart, Bach, Catwoman, un clown en deuil, un sage (ou un fou) coiffé d'une casquette imitation Adidas, un palace saccagé par deux clients adeptes de la cuisine au camping-gaz, une maison vidée de ses rêves, un paysage réfractaire à toute forme de poésie ? La petite chienne Daisy, qui donne son titre à la pièce, est là pour faire le lien. À peine nommée dans le texte, elle est omniprésente dans la mise en scène qu'en propose l'auteur, trônant au centre du plateau, tout à la fois observatrice et interlocutrice muette des comédiens présents sur scène. Passé maître dans le maniement de l'absurde, Rodrigo García procède dans Daisy au dépeçage systématique des rituels que la collectivité a mis en place, pour mieux dévoiler le désarroi des individus qui la composent.
Christilla Vasserot
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Quand on tombe amoureux, on peut juste choisir entre la discipline et la punition. S'éloigner et respecter la discipline. Ou bien se rapprocher et supporter la punition.
Entre Angélica, la protagoniste, et la Chine, c'est une histoire d'amour faite de pulsions et de contradictions. L'amour de ce pays n'est pas sans douleur et sans amertume. Il se traduit d'abord par l'apprentissage quotidien des signes calligraphiques, mais aussi par l'acceptation lucide de l'histoire sombre de ce pays : l'héritage maoïste, la révolution culturelle, le dévouement inconditionnel exigé envers la patrie, et les amours contre-révolutionnaires. Au terme d'une série de questions lancées comme autant de balles de ping-pong, Angélica poussée dans ses retranchements, devra se raconter et raconter la Chine.
Le ping-pong, sport national chinois, est pour l'auteur le symbole de sa relation ambiguë avec la Chine. Comment dire son amour pour ce pays où toute liberté d'expression semble niée et où l'on refuse aux individus le droit de choisir librement leurs affections ?
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Avec Gens de Séoul 1919‚ nous retrouvons dix ans plus tard la même famille de papetiers japonais‚ les Shinozaki‚ établis en Corée. Nous sommes le 1er mars 1919‚ jour de la déclaration de l'indépendance des Coréens au cours d'une manifestation à Séoul‚ rebaptisée Keijo par les autorités japonaises au pouvoir. Une manifestation contre l'occupant qui passe totalement inaperçue des membres de la famille Shinozaki‚ plus préoccupée par la création d'une filiale de sa papeterie en Mandchourie et par le spectacle organisé pour un lutteur de sumo venu de métropole avec son manager.
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Présenté ici dans une nouvelle édition, Gens de Séoul 1909 est le premier volet d'un ensemble qui se compose de trois pièces. A la manière des Buddenbrook de Thomas Mann, Oriza Hirata nous fait suivre à travers plusieurs générations l'évolution d'une famille d'expatriés japonais, les Shinozaki, propriétaires d'une papeterie en plein coeur de la capitale coréenne.
Nous sommes en 1909, un an avant l'annexion de la Corée par le Japon. En cette après-midi d'été, la famille, réunie autour de la table de la salle à manger au gré des allées et venues de ses membres, des domestiques coréennes et des visiteurs, boit du thé, mange des pâtisseries et parle tranquillement de la métropole, des Coréens, de l'avenir.
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La représentation était catastrophique, ils se sentaient mal à l'aise alors ils sont partis. Je suis habitué. Ne vous inquiétez pas pour moi. Depuis les trois derniers mois, depuis l'accident, j'ai - J'ai perdu toutes mes capacités. Comme je vous l'ai dit, j'assure des dates de tournée déjà prévues.
Un chêne consiste en un vrai-faux numéro d'hypnose : chaque soir, un deuxième acteur donne la réplique à l'hypnotiseur, sans rien savoir d'une pièce qu'il découvre pas à pas.
Dans L'Auteur, quatre des protagonistes d'une pièce de théâtre ultra-violente (dont nous ne verrons rien sur scène) se retrouvent au milieu du public et reviennent sur cette création tumultueuse dont les conséquences sur leurs existences ont été terribles...
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Les trois soeurs (version androïde) ; Sayônora (version 2)
Oriza Hirata
- Les Solitaires Intempestifs
- Bleue
- 20 Mars 2019
- 9782846814003
Sur fond de crise sociale, dans une petite ville du Japon, une des trois soeurs Fukazawa, décédée, a été remplacée par une androïde mis au point par son père chercheur en robotique de pointe.
Oriza Hirata, dans sa version des Trois Soeurs de Tchekhov, et dans Sayônara, écrit non pas pour des robots, mais en intégrant leur existence dans la trame même du drame.
« L'utilisation d'un robot n'a pas beaucoup d'importance. Dans 20 ans, il sera normal de voir des robots sur scène, cela n'a donc pas de sens particulier. Aujourd'hui, s'il faut trouver un sens à cette utilisation, c'est parce que personne dans le monde entier ne l'a fait jusqu'à présent. C'est la seule raison pour laquelle j'utilise des robots sur scène. Cette raison est suffisante pour un artiste. Mais grâce à cela, je pense que les spectateurs devraient réfléchir à la question du théâtre et du comédien. » « Il est vrai que plus la robotique se développe, plus elle écarte les êtres humains. Mais je pense qu'il n'est plus possible d'empêcher ce développement. C'est comme nous qui ne pouvons plus vivre sans ordinateur ni téléphone portable. Dans ce cas-là, il nous faut accepter cette absurdité et réfléchir à comment nous pouvons vivre avec. Je ne souhaite pas décrire «les gens qui sont remplacés par des machines» mais je voudrais montrer «les gens qui n'ont pas conscience d'être remplacés par des machines." » Oriza Hirata Succès du 42è festival d'Automne à Paris 2012.
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Homériade est l'épopée du non retour, du combat contre la nostalgie comme nécessité vitale de l'existence. Détournant le sens homérique de nostos, destination ultime de l'aventure humaine, Dimìtris Dimitriàdis montre le retour telle une contre-destination et son désir telle une machine de désastre.
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Version scénique de Pierre Notte.
Dans ce milieu tout le monde doit pouvoir se débrouiller tout seul. Je ne suis pas leur nounou. Si quelqu'un se suicide uniquement pour m'obliger à répondre au téléphone... Enfin quand même - ça n'a pas de sens non ? Bien sûr je regrette mais la vie continue. J'en ai dix autres qui se bousculent pour prendre sa place.
Mise en scène par Marcial di Fonzo Bo et Elise Vigier, en tournée dans toute la France et au Théâtre de la Ville de Paris du 23 mars au 08 avril 2017.
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Bon alors, euh, maintenant je vais vous présenter la pièce qui s'appelle Cinq jours en mars, alors le premier jour, enfin d'abord je vais vous situer le cadre, donc ça se passe au mois de mars de l'année dernière, et un matin, Minobe, euh oui, c'est l'histoire d'un mec qui s'appelle Minobe, alors bref, un matin, Minobe se réveille dans une chambre d'hôtel et il se dit : « Non mais qu'est-ce que je fous ici ? » En plus y a une fille à côté de lui, genre j'la connais pas c'est qui cette meuf ? Apparemment elle dort, et là il se souvient tout de suite (...)
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Nice ; rug comes to shuv ; chute
Kate Atkinson, Duncan Mclean, Janice Galloway
- Les Solitaires Intempestifs
- Bleue
- 15 Juin 1998
- 9782912464200
Nice :
Une jolie fable familiale - un repas de famille avec évasion dans l'imaginaire - dont l'héroïne est une jeune femme de 29 ans, coiffée rasta, nez percé d'une perle, nombreuses boucles d'oreilles, vieux chandail tricoté à la main.
Chute - Un monologue. L'intérieur, le mental d'une femme marquée par la guerre, son esprit va et vient, s'égare ; c'est aussi l'histoire d'une métamorphose.
Rug comes to Shuv :
Dans un langage très cru, une situation d'amitié-haine entre deux hommes qui parlent des femmes.
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Je me souviens que je me suis réjoui‚ mais pas de quelle manière. Et je ne me souviens pas comment j'ai pu me réjouir de l'achat d'un canapé... ou me réjouir en général. Je ne comprends pas. Et en général‚ la manière dont je comprenais avant‚ enfin‚ comprenais‚ c'est fini... ça ne marche plus. Maintenant‚ même les choses les plus élémentaires‚ je ne les comprends plus. Et puisque je ne comprends rien‚ je vois tout...
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Que ferai-je, moi, de cette épée ? (approche de la loi et du problème de la beauté) ; trilogie de l'infini
Angélica Liddell
- Les Solitaires Intempestifs
- Bleue
- 22 Juin 2016
- 9782846814911
Je pars en quête de mon propre danger ;
Bénie par la liberté que m'accorde la forêt.
Je suis armée contre moi-même ;
éclairée par des torches de roses.
Plus ma colère s'enflammera ;
Plus tôt ma vie s'éteindra.
Je sais que les flèches que je décocherai avec mon arc ;
Reviendront du ciel pour se planter dans mes propres viscères.
Je ferai cent tours sur moi-même ;
Ivre de férocité somptueuse ;
Car cette épée ;
Cette épée qui fait couler le sang à l'infini ;
Cette épée donne la vie.
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Fauna ; le temps tout entier ; ne serait-ce qu'un peu de bruit
Romina Paula
- Les Solitaires Intempestifs
- Bleue
- 4 Décembre 2013
- 9782846814041
Elle était recouverte de sacs-poubelle pour se protéger de la pluie, on voyait juste son visage dépasser du plastique noir, et puis ces yeux, tellement brillants, pendant une seconde, elle m'a regardée, je ne saurais pas vous expliquer ce que j'ai ressenti, un choc, je ne savais pas d'où venait cette terreur, si je courais un danger, du fait de sa présence, mais ce n'était pas que de la terreur, il y avait autre chose, c'était de l'ordre du plaisir, de l'idolâtrie peut-être. Ça n'a duré qu'une seconde, elle a donné un coup de talon, le cheval a henni et l'apparition est repartie au galop par le chemin de terre.
Fauna est une femme hors du commun qui a passé sa vie à brouiller les frontières pour se libérer de l'amour, des hommes, du souvenir. Fauna est le sujet d'un film que quatre personnes tentent de tourner dans un lieu lointain, plus proche des morts que des hommes. Fauna est un fantôme qui pèse sur leur travail, qui envahit leur quotidien, bouleverse leurs relations et, peu à peu, les transforme...
Création le 06 décembre 2013 au Théâtre de la Bastille à Paris dans la mise en scène de l'auteur, dans le cadre du Festival d'automne.
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Et comment je peux m'en sortir, mère, je serai toute ma vie dans le landau, qu'est-ce que tu crois, c'est là que je retournerai, pour me terrer, me cacher, oublier, je le préfère au reste du monde, mon landau, mais je le sais, mère, ce n'est pas une vie, il faut que je parte, que je fasse quelque chose pour partir... de mon landau... avec le landau...
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Pas ça, je vous en prie.
Notre Etat, Dieu merci, a créé toutes les conditions. Et il y en a des comme vous qui n'arrivent toujours pas à comprendre. Et qui n'en font qu'à leur tête. Le résultat, le voilà, des drogués, des salopards et des tas de rebuts.
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Dans un centre de recherche au Congo‚ des Belges se retrouvent autour d'un même intérêt pour la région et les bonobos. Néerlandophones et francophones‚ ils ont aussi à composer avec leurs spécialités et leurs histoires respectives qui ne sont pas toujours concordantes. Aux côtés de deux scientifiques spécialistes des singes et d'un spécialiste de l'acquisition du langage‚ il y a en effet un psychologue qui se recommande de l'université de Kyoto‚ un ingénieur agronome qui cherche à faire pousser des légumes géants pour nourrir la planète‚ et un agent d'une compagnie de tourisme qui pense transformer l'endroit en un parc d'attraction.
Une pièce pleine d'humour sur la communication entre les êtres‚ la difficulté de vivre ensemble‚ et les désordres du monde.
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Malaria ; le fond de l'air est mauvais
Simone Schneider
- Les Solitaires Intempestifs
- Bleue
- 15 Juin 1998
- 9782912464224
Une histoire qui se déroule dans le Berlin d'aujourd'hui, troué de toutes parts par la multitude de chantiers qui occupent la ville. La pièce met en scène des protagonistes de l'ex-Est et de l'ex-Ouest. Un regard violent sur les effets de la réunification.
T'es-tu aperçue qu'il n'y a pas de rats ici. Dans d'autres appartements anciens, les rats grimpent dans les appartements par les toilettes. Mais pas chez nous. Dans d'autres cours, ils sortent par les égouts, mordent aux jambes les habitants de la ville aux millions d'âmes. Mais pas chez nous. Il y a un rat pour chaque habitant dit-on parce que Berlin est un chantier. Le bruit détruit leur âme. Effrayés, ils se multiplient paniquement. L'anxiété fait réagir les rats avec une accumulation aveugle de leur espèce : rattus norvegicus. Mais chez nous, où sont-ils ? (...)