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Arts et spectacles
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« La vie ? Un rien l'amène, un rien l'anime, un rien la mine, un rien l'emmène. » C'est la question qui tient en haleine le lecteur tout au long du livre : Zazie va-t-elle réussir à prendre le métro ? En attendant la réponse, l'intrépide petite fille nous invite à une folle équipée dans Paris, de la butte de Montmartre aux pieds de la Tour Eiffel, en compagnie d'une galerie de personnages plus délurés les uns que les autres, truand aux multiples visages ou tonton en tutu.
La folie qui anime ce roman ne serait cependant rien sans l'écriture faussement décousue de Raymond Queneau qui enchaîne les jeux de mots et s'affranchit totalement des règles d'orthographe et de grammaire.
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«Je le répète avec une certitude plus véhémente : la vérité est en marche et rien ne l'arrêtera».
C'est en 1898, dans une lettre ouverte au président de la République Félix Faure, qu'Émile Zola assène cette magnifique formule. Rappelons le contexte : le capitaine Dreyfus a été accusé d'espionnage au profit de l'Allemagne, contre toute raison. Condamné, il est la preuve vivante d'un climat d'antisémitisme nauséabond. Il apparaît rapidement que le vrai coupable est le commandant Esterhazy. Mais l'armée ne veut pas se déjuger. Zola prend la plume, défend l'innocent bafoué, veut que la vérité l'emporte. Il est celui qui a donné à l'expression «intellectuel engagé» ses lettres de noblesse.