franck pavloff
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Sait-on assez où risquent de nous mener collectivement les petites lâchetés de chacun d'entre nous ?
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« À demi allongée sur la rambarde, appareil en main, elle cadre l'agencement magique des alvéoles, comme si elle voulait décrocher des rayons de miel. Elle vient de trouver le détail qui définit le mieux l'hôtel insolite, le Rayon Vert était une ruche bourdonnante. »
Cerbère, dernier village français avant l'Espagne. Dans cette ville-frontière, il ne reste de la Belle Époque que l'hôtel du Rayon Vert, fiché comme un Titanic au coeur de la gare. De sa terrasse qui surplombe la mer, les clients guettent le salut furtif du soleil de feu avant que la nuit ne tombe.
C'est ce décor, à la fois mythique et irréel, que Franck Pavloff, infatigable voyageur littéraire, a choisi pour son nouveau roman. On y croise une photographe globe-trotteuse, un violoniste revendiquant l'héritage du poète Antonio Machado, une jeune femme à peine libérée de prison, le fantôme de Walter Benjamin, le libraire de Collioure, le responsable du poste d'aiguillage et sa fille trapéziste, qui aide les migrants de passage à Cerbère... Que sont-ils venus y chercher, tous, sinon leur propre vérité, faite de rêves et d'espérance ?
Un grand texte qui appelle à la paix et à la fraternité dans nos mondes embrasés. -
Depuis quelque temps les trottoirs de Paris sont malsains. Les toxicos sont pris pour cible et ne voient plus le jour se lever. Les autres paumés du petit matin sont priés d'aller survivre ailleurs. Mais où ? Même la province n'est plus sûre. Au coeur de l'Ardèche la chasse aux marginaux est ouverte. Les zonards se prennent la tête dans les caniveaux de la ville. Quand le Poulpe propose à Miette de l'aider à retrouver ses copains du côté d'Annonay, il ne se doute pas qu'il part en guerre contre les croisés de l'ordre nouveau. Et que les réseaux de ces cinglés de la morale tissent un incroyable filet de haine fait pour tuer leurs proies.
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L'État national réfléchirait sérieusement à interdire enfin à la vente le livre Malin brun de Franck Pavloff. publié par un petit éditeur obstiné, installé en Auvergne-Rhône-Alpes. Les Nouvelles Brunes vous en disent plus dans cette édition spéciale.
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Où il est question de violence et de dictature... de pureté et d'innocence.
« L'armée, il l'a achetée, le peuple, il l'a soumis, un coup d'Etat sans bavure. Tout serait parfait si ce n'était ce ventilo qui patine au-dessus de sa tête sans brasser l'air. »
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L'homme à la carrure d'ours
Franck Pavloff
- Le Livre De Poche
- Le Livre De Poche Policier/thriller
- 20 Août 2014
- 9782253005056
Dans une zone du Grand Nord ignorée des cartes géographiques, d'anciens ouvriers oubliés de tous se sont regroupés en communautés hostiles. Seuls Kolya, un sculpteur d'ivoire descendant des Lapons, et Lyouba, l'unique jeune femme née là-bas, savent écouter les saisons, franchir les frontières et déjouer la vigilance des gardiens invisibles pour s'aventurer hors des limites de ce lieu. Dans un style tour à tour âpre, rude et poétique, l'auteur de Matin brun et du Grand Exil dépeint les lieux désolés d'un monde industriel en ruine, la toute-puissance et la beauté de la nature arctique, la mémoire et les rêves qui ouvrent les hommes à la liberté.
« Une ode à l'instinct de vie, un cantique habité dont le souffle balaie un monde stérilisé par la peur d'hommes au coeur racorni. Philippe-Jean Catinchi, » Le Monde des Livres.
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Dans le train qui le mène à Narva, au nord-ouest de l'Estonie, le généalogiste Stig Nyman, dépêché depuis Stockholm, espère retrouver la trace d'un certain Toomas Luutos. Né dans cette même ville en 1918, ce collectionneur et faussaire de génie a laissé un héritage conséquent, et seule une recherche successorale dira s'il a des descendants.
En plongeant dans sa généalogie, Nyman découvre l'histoire tourmentée d'un pays qui fut un des terrains de bataille du XXe siècle, passé du joug nazi à la domination soviétique, territoire à l'identité fluctuante et aux frontières poreuses, dont le legs pèse autant que celui d'un père à ses enfants, même par-delà la mort.
On retrouve les thèmes profonds de l'oeuvre de Franck Pavloff dans ce roman-enquête aux confins de la Baltique, fascinant voyage avec les fantômes du passé vers de brillants soleils.
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Dans le lieu-dit la Montagne perdue, Détélina, une jeune femme hantée par la mémoire des mineurs de fond, veille sur son fils Léo, un enfant hors du commun, qui ne s'exprime que par un rituel minutieux de dessins et de couleurs. Quand arrive du Donbass, terre de combats, un étranger sur un side-car d'une autre époque, l'enfant se laisse peu à peu approcher. Mais que cherche cet homme qui bouscule leurs habitudes, ce frère d'exil qui rend leur quotidien plus lumineux ?
Depuis Le Pont de Ran-Mositar (prix France Télévision 2005), Franck Pavloff poursuit une oeuvre à l'écriture ciselée et puissante où évoluent des « perdants magnifiques » qui vivent aux frontières du réel et de l'imaginaire, et reconstruisent un monde de liberté.
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Dans une Barcelone étourdie par la crise, vibrante de toute l'énergie d'une jeunesse qui refuse le monde tel qu'il est, un homme part à la recherche de son petit-fils adolescent. Lui-même a tout quitté : sa solitude, la paix et l'oubli qu'il croyait avoir trouvés au fin fond des Cévennes. Et voici que dans la capitale catalane bruyante et révoltée, où plane l'ombre des combattants de 36, c'est sa propre histoire qu'il rencontre et dont il peut enfin se libérer.
L'oeuvre exigeante de Franck Pavloff, habitée par l'exil et la quête, révèle ici une dimension inédite. Un récit intime et singulier, qui parle d'errance et de renaissance, une émouvante ode à la vie.
Avec ce personnage tour à tour rugueux et émouvant, on mesure l'incroyable talent de Franck Pavloff, qui livre un roman subtil et empreint de poésie. Un petit bijou. Page des libraires -
Ils se rencontrent à la frontière autrichienne. Zâl va en équilibre sur un fil tendu, tête dans les étoiles et bras en balancier, Andras l'observe, pris au piège des souvenirs de sa vie d'avant dans une Hongrie quittée vingt ans plus tôt. L'un apprivoise l'espace avec sa tribu d'oiseaux, l'autre s'alourdit de trop de mémoire. Ensemble, ils partent pour Budapest où se retrouve la jeunesse d'Europe pour le grand festival d'été sur les iles du Danube, alors que dans l'ombre des gares campent des migrants en déshérence.
Un voyage initiatique au coeur de l'Europe toujours hantée par les drames du XXe siècle. Depuis Le Pont de Ran-Mositar (prix France Télévisions 2005), de son écriture puissante et poétique, Franck Pavloff ne cesse de confronter les territoires de l'exil et l'effervescence d'un monde où les enfants qui dansent repoussent les ténèbres de leurs aînés.
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Banos de Agua Santa, au centre de l'Équateur. Un étranger, Tchaka, nouveau venu, se fait engager comme jardinier par un propriétaire terrien. Installé sur les pentes du volcan Tungurahua dont il pressent la reprise d'activité, il découvre qu'une jeune femme y a établi en secret un camp de base destiné à faire passer la frontière aux candidats à l'émigration sans qu'ils tombent sous la coupe des «coyotes». Mais pourquoi ont-ils échoué dans cette zone à risque où une éruption peut à chaque instant tout détruire ? Par l'auteur de Matin brun et du Pont de Ran-Mositar, un roman crépusculaire sur la beauté et la violence d'une nature capable d'exaspérer ou de briser les passions les plus fortes. Ce roman a obtenu le Prix littéraire des Grands Espaces 2010.Une parabole luxuriante sur l'exil, géographique ou intérieur. Anne Berthod, La Vie.
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Lecture accompagnée par Marianne Jaeglé
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Une friche, donc, au bord d'un canal, quelque part en France. Des murs éventrés dressés comme des souvenirs gigantesques.
Autour, des ménagères, des retraités. Dedans, des squatteurs, des paumés.
Et puis un jour, un homme arrive, réveille les souvenirs. Et tout bascule dans la violence, le sang, le drame.
Ce texte a paru précédemment chez le même éditeur dans une autre collection en avril 2001
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Le pont de Ran-Mositar
Franck Pavloff
- Albin Michel
- Domaine Francais Albin Michel
- 24 Août 2005
- 9782226167231
« Si les femmes de la guerre avaient le devoir de crier, les cris seraient de vengeance. » Dans l'après-guerre d'une guerre civile, un homme qui se dit forestier et charpentier descend vers le port principal où réfugiés, trafiquants et même vacanciers se côtoient sans se voir. Il est à la recherche d'un autre homme et sa quête prend l'allure d'un absolu tandis qu'il atteint le pont en ruines de Ran-Mositar et offre ses services pour sa reconstruction.
Roman terrible, magnifique et lumineux, d'une rare émotion, sur les blessures de l'après-guerre. Quand le pardon semble impossible.
Franck Pavloff, l'auteur de Matin brun, y décrit, dans une langue tour à tour épique et poétique, toujours étonnamment évocatrice, la tragédie et la souffrance d'hommes et de femmes au coeur brûlé, qui doivent réapprendre à vivre et à aimer. -
Haute est la tour
Franck Pavloff
- Albin Michel
- Domaine Francais Albin Michel
- 1 Octobre 2003
- 9782226141729
« La barbarie n'est pas tapageuse, elle se niche tout doucement entre vos fibres, se distille seconde après seconde dans vos veines selon de savants rouages qui échappent à votre raison, elle vous dicte les actes les plus intimes, les plus ignobles, elle sait étouffer jusqu'aux dernières palpitations de l'amour. Le monstre est tapi en nous tout autant que dans les charniers des révolutions, la bête immonde c'est notre visage de tous les jours dans le miroir de la salle de bain. » Dans un château d'eau menaçant ruine, deux hommes et deux femmes s'affrontent. De la rencontre inattendue de ces quatre destins vont jaillir les secrets enfouis de vies en apparence ordinaires.
Franck Pavloff surprend dans ce huis-clos désespéré la tragédie que dissimule la lisse surface sociale des êtres. -
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Muni d'un carnet à spirale et d'un appareil photo, Franck Pavloff est parti en Inde, au-devant des villes jumelles de son imaginaire d'adolescent : Pondichéry et Goa, où l'Occident chrétien fit ses premières avancées en terre islamo-hindoue. Il aborde l'Inde par ses trouées, savoure son histoire, plonge dans cette multitude, fraternise avec qui l'accoste sans se soucier des préséances, parfois irrespectueux, toujours bienveillant. Doucement il se laisse envahir, comme son lecteur, par la sérénité, l'énergie, la dévotion et la démesure.
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Rien de plus urgent, quand on a pété ses boulons, que de faire retraite. Victor Boris a choisi de se purger l'âme dans un abbaye aux confins d'un bled perdu de Haute-Provence. Mais la campagne n'est plus ce qu'elle était : pas moyen de faire deux pas dans la garrigue sans buter sur des corps, salement amochés. Haut les coeurs, quand le destin repasse les plats, il faut sortir les couteaux.
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