Filtrer
Perrine Simon Nahum
-
L'ère des tyrannies : penser en résistance (1923-1937)
Elie Halévy
- Les Belles Lettres
- Le Goût Des Idées
- 15 Novembre 2024
- 9782251456331
Le 28 novembre 1936 à Paris, s'exprimant devant la Société française de philosophie, le philosophe et historien Élie Halévy bouleverse la compréhension de l'histoire. L'Europe est entrée dans « l'ère des tyrannies ». De Rome à Berlin et Moscou, des régimes inconnus s'érigent dans la terreur de l'État, la révolution armée et le fanatisme de nationalité. Par son analyse qu'aucun penseur n'a jusque-là formulée, Élie Halévy avertit les démocraties de la menace mortelle de ces régimes au pouvoir absolu. Les définir, c'est se mettre en situation intellectuelle de les combattre. Cet effort sans équivalent pour penser une histoire fatale est un acte philosophique par excellence, ramenant l'histoire vers la liberté, inaugurant un temps de résistance au totalitarisme avant que n'éclate la Seconde Guerre mondiale.
Dans la nuit du 20 août 1937, décède Élie Halévy. Un an plus tard, l'année de Munich, L'Ère des tyrannies devient un livre, par la volonté de ses amis dont Raymond Aron, Célestin Bouglé, Étienne Mantoux, et sa femme Florence.
L'édition présente réédite cette conférence majeure de 1936 et celle de 1929 qui la précède, accompagnées de textes inédits et d'un choix de correspondances. La lutte passée et présente contre les tyrannies s'éclaire ici d'une oeuvre de toute importance. -
La nouvelle causalité diabolique : La démocratie à l'épreuve de l'antisémitisme
Perrine Simon-Nahum
- L'OBSERVATOIRE
- 28 Février 2024
- 9791032932070
La vague d'actes antisémites qui a suivi les attentats perpétrés par le Hamas en Israël en octobre dernier a ébranlé notre République. Pour Perrine Simon-Nahum, il est urgent de réagir pour préserver notre démocratie.
L'explosion de l'antisémitisme à laquelle nous assistons met en évidence ce qui se délitait depuis quelques temps et vient de disparaître sous nos yeux : les conditions du « vivre ensemble ». À travers les juifs, ce sont aujourd'hui les fondements du pacte social et républicain qui sont directement attaqués.
Pourquoi et comment l'antisémitisme peut-il encore servir de ciment commun à toutes les haines - hier les idéologies nationalistes, aujourd'hui les luttes intersectionnelles ? Ce que nous voyons dans notre actualité est le résultat de la progression des courants fondamentalistes, des idéologies woke et identitaires, et plus largement de l'ensemble des récits qui remettent en cause la possibilité que nous avons de cohabiter au sein de sociétés apaisées.
Pareils et différents, ensemble et séparés, telle est la situation dans laquelle nous vivons nos identités au sein de sociétés multiculturelles.
L'antisémitisme cristallise finalement le malaise que nous ressentons face à un autre dont nous avons peur, mais aussi et surtout à nous accommoder de nous-mêmes. Le combattre, c'est affronter les récits accusateurs et souvent sans nuances qui nous visent et nous divisent afin de relever les défis éthiques et politiques qui sont les nôtres. Tel est le défi qui s'offre à notre génération. -
Sagesse du politique : le devenir des démocraties
Perrine Simon-Nahum
- L'OBSERVATOIRE
- Essais
- 19 Avril 2023
- 9791032924365
Menacées par la montée des populismes, accusées d'être dépassées, les démocraties sont aujourd'hui vacillantes. Pour Perrine SimonNahum, ce ne sont pourtant pas elles qu'il faut réformer, mais bien le rapport que nous entretenons à elles : il nous faut inverser le discours et partir de leurs limites pour les transformer en points forts.
Qu'il s'agisse de la gestion de la pandémie ou, aujourd'hui, du retour de la guerre en Europe, les démocraties ont été blâmées pour la lenteur de leur réaction et leur inefficacité. On peut le regretter, mais il est bon de reconnaître qu'en l'état, le manque de connaissance scientifiques sur la nature du virus ou l'incertitude liée à la volonté de l'agresseur rendent tout leur intérêt au temps long et au débat informé que seule permet la démocratie. Surtout quand il en va de nos libertés, aisément bafouées par des régimes dont certains n'ont pas hésité à vanter les réussites... au prix de combien de morts ?
Remplacer un récit sur les vertus par un plaidoyer pour les faiblesses est une véritable révolution philosophique. C'est aussi reconnaître que, dans sa vie, chacun préfère la discussion à la violence, le compromis à la guerre. Repartir de nos expériences démocratiques quotidiennes pour les opposer à la violence, faire des faiblesses des démocraties leur force, telle est la seule manière de redonner envie à nos concitoyens et d'assurer ainsi leur devenir. -
La philanthropie n'est pas plus une histoire de gens riches que le temps ne s'est arrêté au XIXe siècle !
À l'heure de la conquête de Mars et de l'intelligence artificielle, nous sommes tous, à un moment donné de notre vie, des philanthropes : ce moment où nous choisissons de donner de notre temps, de notre attention ou de nous investir dans une cause à laquelle nous croyons et qui nous tient à coeur.
Pour ne plus enfermer la philanthropie dans des préjugés désormais éculés, c'est près d'une centaine de définitions couvrant l'ensemble des secteurs qu'elle concerne mais aussi la diversité des formes qui sont les siennes que ce livre propose dans une réflexion polyphonique conduite par des professionnels du secteur mais aussi des écrivains, des philosophes, des rêveurs.
100 mots qui disent le don de soi, l'attention aux autres ou le souci du collectif dans des registres aussi divers que l'économie, le politique, le droit ou la philosophie.
L'ère de l'individualisme est finie.
Celle de la philanthropie a sonné. -
Les juifs dans l'orientalisme
Perrine Simon-Nahum, Michel Espagne
- Éditions de l'éclat
- Bibliotheque Des Fondations
- 2 Mai 2013
- 9782841623006
On a souvent défini l'orientalisme comme la représentation occidentale de l'Orient et on l'a associé, depuis les travaux d'Edward Saïd, à un colonialisme. Ce volume qui étudie la place des Juifs dans l'orientalisme, que ce soit dans l'art ou l'étude de la civilisation arabo-musulmane, revient sur une partie de cette équation. Sujets de l'Orient, les juifs en furent aussi, après l'émancipation, les chantres et ils ont pris une part non négligeable dans la connaissance que l'Occident a pu avoir de cette civilisation, jusqu'à s'identifier à elle. Le livre retrace les épisodes de cette relation intense et complexe entre une nation et un territoire.
-
Les juifs et la modernité ; l'héritage du judaïsme et les sciences de l'homme en France au XIXe siècle
Perrine Simon-Nahum
- Albin Michel
- 31 Octobre 2018
- 9782226439154
Les Juifs ont souvent entretenu un rapport singulier à la modernité. C'est particulièrement vrai en France où, très tôt émancipés, ils prirent pleinement part à l'épanouissement du pays. En même temps qu'elle leur accorde la citoyenneté, la Révolution française leur ouvre l'accès à la science.
Héritiers d'une culture où sacré et profane, loin d'être opposés, s'entremêlent, ils sont les premiers à s'engager dans l'aventure des sciences de l'homme qui marque le XIXe siècle. En effet, les savants juifs conservent de la tradition une conception du temps et de l'histoire qui leur permet d'échapper aux dilemmes auxquels sont confrontés les érudits protestants ou catholiques. Leur familiarité avec l'Orient et l'absence de dogmes, autorisant l'inclusion du religieux dans leurs objets d'étude, expliquent leur rôle fondateur dans l'essor de la science des religions mais aussi de la philologie, de la linguistique, de la mythologie comparée ou de la sémantique. Salomon Munk, Michel Bréal, Adolphe Franck, James et Arsène Darmesteter sont les grands ancêtres des intellectuels du XXe siècle.
Cette rencontre entre judaïsme et modernité éclaire d'un jour nouveau l'histoire politique et intellectuelle française, restituant au religieux la part qui lui revient. Elle permet de saisir comment, depuis leurs disciplines respectives, les savants juifs contribuent à poser l'une des questions centrales de la modernité : celle de l'identité.Directrice de recherches au CNRS, Perrine Simon-Nahum est professeur attaché au département de Philosophie à l'École normale supérieure. Elle a publié en 2017 une nouvelle édition du Journal de Michelet.
-
Contre les déraisons modernes - collapsologie, cancel culture, essentialisme, identitarisme... -, Perrine Simon-Nahum prône une «?dé-sidération?» urgente grâce à la philosophie.
La philosophie a-t-elle encore quelque chose à nous apprendre pour nous préparer à affronter le monde qui vient?? Oui, affirme Perrine Simon-Nahum, si l'on rompt avec les pensées apocalyptiques et la guerre des identités qui nous ont exclus de l'histoire. Les premières en faisant de nous les spectateurs passifs d'un futur qui nous accable, les secondes en nous décrivant comme les victimes impuissantes d'un passé qui nous hante. Contre ces déterminismes, l'auteure nous appelle à la «?dé-sidération?», à reprendre pied dans le monde actuel, à «?refaire histoire?».
Comment?? En renouant avec un sujet acteur de sa propre vie. C'est à partir de la relation que la philosophie doit trouver à se redéfinir. Les liens qui nous unissent les uns aux autres, l'amour, l'amitié, mais aussi le deuil ou la perte?:?ces expériences intimes ne se comprennent que si elles sont vécues dans l'épaisseur d'un présent qu'elles permettent d'infléchir. Elles ne donnent sens à nos vies que si elles trouvent à se prolonger dans des institutions qui traduisent au niveau collectif l'importance que nous donnons à nos engagements individuels. Nous ne sommes pas condamnés à subir le sort que nous réservent les déraisons modernes. Les relations que nous tissons au monde, parce qu'elles sont nécessairement plurielles, parce qu'elles engagent, même au niveau le plus modeste, notre liberté, nous montrent le chemin à suivre.
-
Le Juste : Nouveaux colloques des intellectuels juifs 2024
Collectif
- Hermann
- Collège Des Intellectuels Juifs
- 26 Février 2025
- 9791037039743
Le Juste est une notion primordiale, sans laquelle aucune société démocratique ne peut advenir. Mais qu'est-ce que le Juste ? Dans ce mot, se trouve l'idée d'une percée inconditionnelle de la justice, qui engage le droit positif et la norme. Être juste requiert en chacun de nous l'exception, à laquelle l'humanité de l'homme se doit de répondre. Dire d'une chose, d'un évènement ou d'une parole qu'elle est juste, c'est déjà accueillir la singularité d'une éthique de la justice que la tradition juive nous enjoint de poursuivre : « La justice, la justice tu poursuivras, afin que tu vives » (Dt 16.20).
La publication des actes du Nouveau Colloque des intellectuels juifs consacré au thème du Juste revêt aujourd'hui une dimension particulièrement symbolique. L'épidémie du Covid en 2020, la guerre en Ukraine en 2021, les massacres du 7 octobre 2023, les catastrophes naturelles, le retour décuplé de l'antisémitisme, les menaces qui pèsent sur nos démocraties européennes nous en rappellent l'impérieuse nécessité. -
La modernisation du judaisme français : le consistoire et la communauté juive au XIXe siècle
Phyllis Cohen Albert
- Le Bord de l'eau
- Judaisme
- 17 Mars 2023
- 9782356878984
Voilà près de cinquante ans que l'on attend la traduction française du livre de Phyllis Cohen Albert, La Modernisation du judaïsme français. Le Consistoire et la communauté juive au XIXe siècle. Non seulement parce qu'il s'agit d'un ouvrage d'une remarquable érudition mais plus encore parce que sa publication a marqué un tournant dans l'historiographie du judaïsme français et la vision que nous en avons. En rompant avec la présentation donnée par la philosophe Hannah Arendt, ce livre engage en effet le grand tournant des études juives en France, lequel se poursuit jusqu'à aujourd'hui.
-
Réflexion sur l'antisémitisme
Dominique Schnapper, Paul Salmona, Perrine Simon-Nahum
- ODILE JACOB
- Sciences Humaines
- 26 Octobre 2016
- 9782738134783
L'antisémitisme réapparaît chaque fois qu'une société est fragilisée, dans son économie comme dans ses institutions politiques. Il est la maladie de nos sociétés démocratiques : il vise à en saper les fondements, à nier l'unité que la république entend instaurer entre les citoyens.
De l'assassinat d'Ilan Halimi aux attentats de l'Hyper Cacher, en passant par les meurtres perpétrés par Mohamed Merah contre des enfants, ces actes de violence antisémite ont annoncé les attaques terroristes qui ont plus tard ensanglanté la France.
Quelles réponses y apporter ? Comment s'en prémunir ? Le punir ou le prévenir ? Quelles raisons peuvent en effet expliquer la montée de l'intolérance et la remise en cause des principes républicains ? C'est à ces questions que s'attache cet ouvrage, qui réunit historiens et philosophes, mais aussi acteurs de terrain.
À travers la question de l'antisémitisme, c'est une analyse de la situation actuelle de la France qui est ainsi donnée.
Dominique Schnapper est membre honoraire du Conseil constitutionnel, auteur notamment de Travailler et aimer.
Paul Salmona est directeur du Musée d'art et d'histoire du judaïsme.
Perrine Simon-Nahum est philosophe et directrice de recherches au CNRS.
Avec les contributions de Joëlle Allouche-Benayoun, Dan Arbib, Georges Bensoussan, Jean-Yves Camus, Danielle Cohen-Levinas, Emmanuel Debono, Vincent Duclert, Steven Englund, Bernard Godard, Valérie Igounet, Günther Jikeli, Laurent Joly, Marc de Launay, Jean-Pierre Obin, Philippe Oriol, Mgr Pierre d'Ornellas, Philippe Raynaud, Carole Reynaud- Paligot, Jean-Pierre Winter, Paul Zawadzki.
-
L'affaire Dreyfus ; les événements fondateurs
Vincent Duclert, Perrine Simon-Nahum
- Armand Colin
- U Histoire
- 26 Août 2009
- 9782200244163
Cet ouvrage expose l'histoire d'un événement fondateur de la modernité contemporaine à l'échelle française comme internationale, l'affaire Dreyfus. Pour justifier de cette dimension fondatrice, les auteurs des différents chapitres, spécialistes du sujet et de ces problématiques, ont étudié l'Affaire sous tous ses plans, du point de vue de son histoire entre 1894 et 1906 comme de sa postérité sur le long XXe siècle et ses trois anniversaires de 1994, 1998 et 2006 ; du point de vue de ses conséquences politiques majeures comme de ses implications intellectuelles, culturelles et sociales décisives pour la France et le monde.
Le récit des historiens repose ici sur une volonté permanente et dynamique de penser en même temps la factualité de l'événement et son ombre portée sur le monde contemporain.
Au-delà de l'affaire Dreyfus, c'est bien la catégorie même de « l'événement fondateur » qui est approchée ici dans un ouvrage qui se veut inaugural d'une série dédiée à cet objet historique au sein de la collection «U». -
Raymond Aron (1905-1983) est l'un des plus grands penseurs français du XXe siècle.
Philosophe, sociologue, historien des idées et journaliste engagé, il s'est imposé comme une figure de la raison critique face aux passions idéologiques de son époque. Normalien (condisciple de Sartre et de Nizan), agrégé de philosophie, Docteur ès lettres, il fut Professeur à l'ISP et à l'ENA, professeur de sociologie à la Sorbonne, directeur d'études à l'EPHE et professeur au Collège de France. Sa carrière journalistique débuta en 1940, lorsqu'il assure la rédaction en chef de France Libre à Londres. Il fut ensuite éditorialiste à
Combat, puis au
Figaro, avant d'entrer à
L'Express.
Observateur lucide de la guerre froide, du marxisme, du gaullisme et de la société industrielle, il a marqué des générations de lecteurs par la clarté de son analyse et la rigueur de son engagement. -
La cité investie ; la "science du judaïsme" français et la République
Perrine Simon-Nahum
- Cerf
- Bibliotheque Franco-allemande
- 19 Février 1992
- 9782204044059
À travers l'étude d'un groupe confessionnel restreint - la bourgeoisie intellectuelle juive parisienne -;, cet ouvrage qui s'inscrit dans le cadre général d'une histoire intellectuelle du XIXe siècle, s'interroge sur les rapports du politique et du religieux. Le concept de tradition -; et les mutations qu'elle subit au travers du processus d'immigration et de l'installation en France des philologues juifs allemands -; fournit un point de vue privilégié. Émigrés pour des raisons politiques, Salomon Munk, Joseph Derenbourg, Henri Weil ou Louis Benloew jouèrent un rôle central non seulement dans la constitution d'une science philologique et linguistique en France mais également dans la création d'une " science du judaïsme français ", éphémère (elle disparaît dans les années 1880) et dont la principale caractéristique réside dans le regard plus politique et positiviste que philosophique qu'elle porte sur sa propre tradition. Les juifs choisissent le discours scientifique pour combattre les préjugés s'opposant à la perpétuation de leur tradition et à son insertion dans le monde moderne. Leur engagement aux côtés des républicains amènera la disparition de la science du judaïsme français et sa dilution dans les valeurs d'universalisme et de justice dont les dreyfusards se feront les hérauts, ce qui explique qu'ils se soient intégrés avec une aussi grande facilité au débat national.
-
André Malraux ; l'engagement politique au XX siècle
Perrine Simon-Nahum
- Armand Colin
- Nouvelles Biographies Historiques
- 15 Septembre 2010
- 9782200246068
André Malraux est sans conteste l'une des grandes figures du 20e siècle. Comment se fait-il que cet homme né au 19e siècle reste si moderne et fait figure de visionnaire pour la compréhension de notre 21e siècle? Qu'est-ce que sa vie d'aventures, du Cambodge au ministère de la Culture en passant par l'Espagne républicaine, lui a donné à comprendre qui nous touche encore de si près?
L'auteur de ce livre trouve dans l'oeuvre romanesque et dans les grands essais et discours de Malraux de nombreuses clés. Mais elle fait pleinement oeuvre d'historienne en montrant combien "Malraux" qualifie un rêve très français de différence et de grandeur. Ce sens du tragique associé au goût de la lutte, cette passion aristocratique en quête de partage démocratique, ce refus des petites compromissions au quotidien et du règne mesquin des partis et corps intermédiaires au profiit d'un homme providentiel, cette manière très particulière de concevoir le lien entre la liberté individuelle et son inscription dans l'histoire, voire dans la légende nationale, voilà qui prédisposait Malraux à être le hérault du soubresaut gaulliste dès la fin des années 1950. Et à rester quelque part à l'horizon de nos rêves politiques et culturels, face aux déceptions d'une modernité désenchantée.
-
La compétence d'incrimination de l'Union Européenne
Perrine Simon-Nahum
- Bruylant
- 2 Mai 2019
- 9782802762232
L'ouvrage propose une réflexion sur l'existence d'une communauté de valeurs - une identité pénale européenne - guidant le pouvoir pénal européen.
L'ouvrage propose une réflexion sur l'existence d'une communauté de valeurs - une identité pénale européenne - guidant le pouvoir pénal européen. -
REVUE METHODOS NUMERO 2-2002 : L'ESPRIT MIND/GEIST
Sandra Laugier, Eric Dubreucq, Jean Lassègue, Wioletta Miskiewicz, Laurent Clauzade, Guillaume Sibertin-Blanc, Andre Laks, Jean-Michel Salanskis, Luca Bianchi, Pierre Macherey, Perrine Simon-Nahum, Frédéric Keck, Denis Thouard
- Pu Du Septentrion
- 20 Février 2002
- 9782859397388
" Mind/Geist " exprime la dualité des figures de l'esprit, ensemble de phénomènes naturels objectivables ou instance immatérielle de la pensée. La dichotomie est-elle, et a-t-elle, toujours été considérée comme radicale ? La tension entre dimensions physique et intentionnelle de la psychologie est déjà présente dans l'Intellect (Nous) d'Anaxagore, le premier philosophe de l'Esprit ; chez lui l'action cosmogonique de l'Intellect est à comprendre comme une métaphore du processus cognitif. Entre le Geist hégélien et le Mind des empiristes anglais, l'" Esprit " d'Auguste Comte résout la dualité en prenant une double dimension : naturelle et historique. La philosophie transcendantale de Husserl rejoint la psychologie descriptive de Dilthey dans sa recherche d'un fondement des sciences de l'esprit. Peut-on mieux définir aujourd'hui le domaine de la philosophie de l'esprit ? Pour répondre à la question, il est nécessaire de déterminer le statut de la philosophy of Mind et les enjeux, historiques et philosophiques, de sa constitution. Il faut aussi revenir sur la polarité Mind/Geist, plus complexe en fait qu'il n'apparaît, si l'on analyse le rapport constitutif qu'entretiennnent l'un et l'autre avec les mathématiques.