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Flammarion
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Stupeur sur le paquebot qui transporte de distingués voyageurs de New York à Buenos Aires ! Un mystérieux «Me B.» parvient à l'emporter sur le champion du monde en titre du jeu d'échecs. D'où lui vient ce talent, lui qui dit n'avoir pas touché un plateau à damiers depuis plus de vingt ans ? Et quels terrifiants souvenirs assombrissent cette victoire ? Illustration du raffinement de la barbarie nazie, doublée d'une oeuvre de fiction savamment orchestrée, cette nouvelle que Zweig rédige un an avant de se donner la mort, le 22 février 1942, a valeur de témoignage historique. TOUT POUR COMPRENDRE - Biographie de l'auteur - Contexte historique et culturel - Genre de l'oeuvre - Chronologie TOUT POUR RÉUSSIR - Questions sur l'oeuvre - Parcours de lecture - Activités d'écriture GROUPEMENTS DE TEXTES - Images du joueur en littérature - Approches de la vie de Zweig - Représentations du nazisme CAHIER ICONOGRAPHIQUE.
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Côte d'Azur, années 1900 : la fuite d'une mère de famille avec un séducteur rencontré la veille jette le trouble parmi les résidents d'une pension cossue. Tandis que tous condamnent l'épouse infidèle, un homme prend sa défense, suscitant l'intérêt d'une Anglaise distinguée. Elle lui raconte alors les vingt-quatre heures qui ont failli faire basculer sa vie, vers 1880, à Monte- Carlo : le spectacle d'un jeune Polonais dévoré par le démon du jeu lui avait inspiré une passion charnelle fulgurante...
Dans cette célèbre nouvelle mêlant réalisme balzacien, démonisme russe et théorie freudienne, Stefan Zweig explore les origines de la passion et met au jour la puissance subversive du désir physique féminin.
Illustration : Virginie Berthemet © Flammarion
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"C'est à toi seul que je veux parler, raconter tout pour la première fois ; tu connaîtras ma vie entière, qui a toujours été à toi et dont tu n'as jamais rien su." Ainsi s'ouvre la lettre posthume que reçoit un romancier viennois, dandy séducteur et volage. À travers cette missive écrite par une inconnue qui l'a follement aimé et dont il n'a gardé aucun souvenir, une image en creux de sa propre existence lui est soudain offerte, dans toute sa légèreté, sa vacuité, auxquelles s'oppose le tableau effrayant et admirable d'une passion totale. Parue en 1922, la Lettre d'une inconnue est un pur joyau de la littérature amoureuse. Zweig y campe un autoportrait trouble, et, par personnage de femme interposé, règle des comptes avec la part insouciante de lui-même, celle que les tragédies de la Première Guerre mondiale et le spectacle de la souffrance humaine n'avaient pas encore assombrie.
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Sur le paquebot qui le ramène de Calcutta en 1912, un jeune touriste européen rencontre un médecin des Indes néerlandaises dont les confidences lui dévoilent l'envers des splendeurs exotiques qu'il laisse derrière lui : lieu de domination raciale et sociale exacerbée, les colonies sont le tombeau des idéaux humanistes et un enfer propice aux coups de folie autodestructeurs. Déclenchée par une sordide histoire d'avortement clandestin, la crise de furie - ou «crise d'amok» - qui a fait du médecin cette loque repoussante aux yeux rougis par les larmes et l'alcool est pourtant aussi, pour lui, l'occasion d'une rédemption par l'amour... Sous la misère des êtres, la souffrance des corps, la violence des conditions, l'auteur nous laisse entrevoir la force libératrice de la passion humaine. Écrit en 1922, marqué par l'audace expressionniste des années folles, ce récit est l'un des plus noirs et des plus crus de Zweig.
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S. Zweig restitue le parcours d'Amerigo Vespucci (1454-1512) qui, bien que n'ayant pas découvert l'Amérique, lui donna son nom. Il décrit les circonstances, hasards et malentendus qui, durant plusieurs siècles, lui ont permit de s'attribuer la gloire qui revenait de droit à C. Colomb. Enquête sur une erreur historique.