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Pascale Dietrich
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Agent de tueurs à gages. C'est le métier qu'Anthony exerce depuis qu'il a quitté l'Aide sociale à l'enfance. Sa commission de 10 % lui permet de vivre sereinement dans les beaux quartiers avec ses deux chiens. Tout dérape le jour où un éminent caïd lui propose l'un des contrats les plus juteux de sa carrière, l'assassinat d'un secrétaire d'État. Il missionne son tueur le plus expérimenté mais le jeu des sous-traitances se met en marche et c'est Alba, ancienne championne de biathlon, qui récupère le contrat. Au moment de descendre sa cible, elle reconnaît à ses côtés le frère du caïd, qui l'avait injuriée quelques jours plus tôt, et décide de faire d'une pierre deux coups... Résultat, c'est Anthony, l'agent, qui devient l'homme à abattre. Finie la tranquillité, il lui faut une planque, et vite ! Ce sera un mobilhome au camping de Vierzon, partagé avec une vieille dame rebelle prête à tout pour échapper à l'Ehpad. Un séjour mouvementé qui marquera un tournant dans leur vie à tous les deux.
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Sur les îles bretonnes, tranquilles ou pas, le vent est toujours coupable : des naufrages, des névroses, et même des chutes du haut des falaises. Difficile pourtant de convaincre Edelweiss, de retour à Trevedic pour enterrer son père tombé du pic du Rat, de ce scénario. Ses doutes se renforcent lorsqu'elle remarque que les îliens ont étrangement changé leurs habitudes : ils ont repeint leurs maisons à neuf, possèdent des yachts rutilants ou encore des voitures de luxe tout à fait inutiles dans cette société miniature. Veulent-ils se la jouer flambeur, à l'image son petit ami parisien, gentil mais « un peu connard » ? Ou cachent-ils un secret derrière des bizarreries de plus en plus inquiétantes, comme lancer des balles de tennis ornées de têtes de mort dans le jardin ?Avec un ton bien à elle, oscillant entre noirceur et humour, Pascale Dietrich nous entraîne dans une histoire inventive et mordante.
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Dina et Alessia Acampora sont les filles d'un parrain de la mafia grenobloise. Si Dina a choisi de s'investir dans l'humanitaire par esprit de contradiction, Alessia, elle, n'a guère d'états d'âme : dans la pharmacie qu'elle dirige, " homéopathie " est le nom de code pour " cocaïne " et " Carte vitale " signifie " tu es en danger de mort ". Ainsi va la vie chez les femmes Acampora, entre coups de fusil à pompe et séances de yoga.
Jusqu'à ce que le vieux Léon tombe dans le coma. Car, avant de mourir, il a voulu régler tous ses comptes et a collé un contrat sur la tête de son épouse... Pour sauver leur mère, Dina et Alessia entament alors une course contre la montre avec un tueur à gages inconnu et espèrent la fin d'une époque où les hommes dictaient leur loi.
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Rêver d'un crime fait-il du dormeur un suspect ? C'est ce que n'ose imaginer Louise, réveillée chaque nuit par un étrange spectacle : Carlos, son compagnon, hurle en espagnol dans son sommeil. Il semble revivre encore et toujours la même scène violente. Sauf qu'au matin le doux prince charmant ne se souvient de rien. Que cache sa somniloquie ? Un soir, à son insu, Louise dissimule un enregistreur près de son oreiller. La matière des cauchemars collectée, traduite et analysée avec l'aide de son amie Jeanne, est éloquente : Carlos ressasse une scène de crime qui semble l'impliquer à Marbella, en Andalousie. Les deux femmes décident alors de mener l'enquête sur place, loin d'imaginer qu'un lieu de vacances aussi idyllique puisse virer au cauchemar...
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Quand Camille gagne un homard vivant à la tombola, elle ignore encore qu'elle ne pourra l'ébouillanter. Entre-temps, elle s'est débarrassée d'un pic à glace, car c'est l'utilité des tombolas : on fait le ménage dans les placards. Au même moment, près des plages, un premier touriste anglais est retrouvé mort. Puis un second. Est-ce trop pour une petite ville bretonne de trois mille âmes ? Doit-on parler de serial killer ? Dans ce premier roman noir, Pascale Dietrich livre un récit subtil, tendre et réjouissant.
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Une bouteille de coca, une vieille Peugeot 306 et son thermos de café, un caddie bourré de surgelés jusqu'à la gueule. Ne vous fiez pas aux apparences : ces objets inoffensifs masquent de terribles crimes. La famille c'est sacré : que ne ferait-on pas pour la défendre ? Dans ces quatre histoires drolatiques, les troubles affectifs se déguisent sous des délires consuméristes.
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Voilà quelques-uns des grands problèmes de ce monde. Dans ce contexte il est évident que sortir de chez soi n'est pas très raisonnable. J'ai longuement pesé le pour et le contre. Cherché la voix de la sagesse dans quelques livres mensongers, sur la bande FM parasitée par les cris de mouettes et sur le petit écran qu'il est conseillé de regarder uniquement sous calmants. Ai rien trouvé. Alors j'ai tout bonnement décidé de ne plus mettre le nez dehors. De vivre à cinquante mètres d'altitude. Entre un canapé pelucheux, une cafetière enrhumée, un lit deux places qui s'emploie chaque nuit à me briser les reins et une plante verte qui aurait bien besoin d'un séjour en thalassothérapie. Vivre là, entre ces murs, ma boîte, ma réclusion volontaire...
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Le logement intolérable ; habitants et pouvoirs publics face à l'insalubrité
Pascal Dietrich-ragon
- PUF
- Le Lien Social
- 17 Septembre 2011
- 9782130589037
Depuis le début du XXIe siècle, l'envolée des prix sur le marché immobilier des grandes villes françaises rend difficile l'accès à un logement de qualité pour une grande partie de la population. À Paris, de nombreuses personnes vivent dans des conditions qualifiées d'" intolérables ". Une politique volontariste de résorption du logement dégradé a été mise en place en 2002. Quels mécanismes conduisent à la relégation dans les marges les plus insalubres du marché immobilier ? Comment les mal logés réagissent-ils face aux priorités institutionnelles de relogement, essentiellement fondées sur l'urgence sanitaire ? Comment vivent-ils leur éventuelle accession au logement social dans des quartiers parfois aisés de la capitale ? Ce livre se fonde sur un travail ethnographique et une enquête auprès d'un échantillon de plus de 500 mal logés interrogés à deux reprises.
Pascale Dietrich-Ragon, docteur en sociologie de l'École des Hautes Études en Sciences Sociales, est chargée de recherche à l'Institut National d'Études Démographiques (INED). Elle est membre associée à l'Équipe de Recherche sur les Inégalités Sociales du Centre Maurice Halbwachs.
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La Face cachée du mal-logement : Enquête en marge du logement ordinaire
Pascale Dietrich-Ragon, Marie Loison-leruste, Manuel Domergue
- Ined
- 25 Septembre 2025
- 9782733280669
Depuis les années 1990, le mal-logement gagne du terrain dans les grandes villes
européennes. On estime qu'il existe près de 900 000 personnes sans domicile en Europe
et 19 millions qui vivraient dans des habitats indignes.
Ces chiffres sous-estiment très probablement la gravité du problème. En France comme ailleurs,
la cherté du logement et l'augmentation des inégalités résidentielles ont conduit les personnes les plus
modestes à se replier vers des habitations excentrées, parfois dégradées et, dans les cas les plus ex-
trêmes, à avoir recours aux centres d'hébergement et aux habitations de fortune.
L'une des figures centrales de l'exclusion, le sans-abri, suscite une attention médiatique saisonnière.
Elle n'est cependant que la partie visible d'une nébuleuse de myriades de situations précaires. Un
nombre croissant de personnes vivent ainsi éloignées des grands centres urbains, dans des camions
ou des cabanes, campent à l'année, ou ne fréquentent pas (ou plus) les structures d'aide.
Quelles trajectoires ont conduit ces personnes à vivre aux marges du logement ordinaire?
Quelles difficultés spécifiques rencontrent-elles? Comment vivent-elles concrètement au
quotidien? Quelles ressources et quelles stratégies mettent-elles en place pour (sur)vivre et
quels liens ont-elles avec les services d'aide?
À partir des résultats de plusieurs enquêtes Insee et Ined, et d'un travail sur le ter-
rain auprès de ces populations mal-logées ou sans domicile, les contributeurs donnent ici
la parole à ces femmes et ces hommes que la vie a un jour laissés au bord de la route.
L'ouvrage, préfacé par Manuel Domergue, directeur d'études à la Fondation Abbé Pierre, expert
des questions de précarité et de mal-logement, permet de dresser le portrait de ces invisibles, au
plus près de leur réalité quotidienne.