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Mario Levrero
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Voici le roman fou, drôle, cruel, et terriblement émouvant d'un écrivain monumental trahi par les mots, à la poursuite d'une vérité impossible.
Comment écrire sur ce qui nous dépasse ? Comment fixer par des mots les épiphanies, ces instants de transcendance qui infléchissent le cours d'une vie ?
Ces expériences se nourrissent de mystère, elles sont insaisissables, évanescentes ! Elles cessent d'être lumineuses dès qu'elles sont couchées sur le papier.
Pourtant, que serait la littérature si elle renonçait à livrer combat ?
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Pour raconter une bonne histoire, nous dit Borges, il faut avoir deux intrigues, une fausse pour égarer le lecteur au départ, et une vraie qu'il faut garder secrète jusqu'à la fin.
Cette théorie a trouvé en Mario Levrero, grand auteur uruguayen, un illustrateur hors pair. Avec J'en fais mon affaire il nous embarque dans les aventures, à la fois cocasses et étranges, d'un écrivain en déroute chargé d'en retrouver un autre, un certain Juan Pérez, dont on ne connaît que le manuscrit génial et la bourgade d'origine, un lieu paumé où notre enquêteur amateur va aller de découvertes en déconvenues.
Car si les Juan Perez ne manquent pas, ils n'écrivent guère... Persifleur, drôle, bourré de clichés qui font un joyeux feu d'artifice, ce roman a les couleurs de la culture populaire mais les nuances de la littérature insolente.
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Le Discours vide, une des oeuvres les plus singulières de Mario Levrero, se lit comme le journal intime de l'auteur. On y découvre son humour dévastateur teinté d'érotisme et sa vision du monde pour le moins ébouriffante. Ce journal, dans lequel le narrateur est envahi par des considérations sur ses proches, sur son environnement immédiat, et surtout sur lui-même, est entrecoupé par une série d'exercices calligraphiques, dans le cadre d'une « auto-thérapie graphologique » que Levrero suit pour parfaire sa personnalité. Car pour soigner son esprit, il faut soigner son écriture ! Auteur culte, Mario Levrero est comparé par les critiques à Kakfa, Lewis Carroll, aux surréalistes ou encore à Felisberto Hernández.
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El alma de Gardel es una entidad procedente de una dimensión desconocida, inmersa en una batalla cósmica para vencer a un ser que en la Tierra llaman Carson. Para cumplir su misión, se instaló en Carlos Gardel -el músico- con el objetivo de convertirse en un ídolo de masas y reclutar a seres humanos. Entre ellos, se encuentra el narrador: un hombre mayor, más bien gris, que hace balance de su vida analizando, casi novelando, sus recuerdos para reconstruir la historia de sus amores... Una obra inclasificable con un toque genial de surrealismo fantástico que apunta a las maneras de Philip K. Dick.
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