Très frappé par sa lecture des lettres de Calamity Jane à sa fille, François Roca donne vie dans ce livre à une légende. Figure emblématique du Far West, forte, téméraire, Calamity était aussi une mère... aimante à sa manière. Confrontée à la misère et à la rude vie du Far West, elle choisit de confier sa toute petite fille à un couple de voyageurs, Calamity Jane lui écrit régulièrement, témoignant d'un amour impossible, à distance et de ses difficultés, ses parcours, ses métiers... Associés à des extraits de lettres, les somptueux tableaux à l'huile de Roca nous entraînent dans l'aventure et les grands espaces, les villes ouvrières, les saloons, les prairies où chevauchent indiens et diligences, le Wild West Show, les feux de bois où la cavalière téméraire se repose avec Satan, son magnifique cheval.À partir de 6 ans.
Morgan's Moore, au nord de l'Angleterre. Ses villageois, ses notables, son unique auberge et ses crimes épouvantables... Un crime non élucidé reste à ce point mystérieux que Scotland Yard a dépêché sur place le superintendant Tanyblwch et son jeune adjoint, Pitchum Daybright, tout juste diplômé de la Royal School of Studies in Criminology. Ce dernier voit d'un mauvais oeil les interventions de Flannery, la fille des aubergistes, qui est convaincue de pouvoir les aider dans leur enquête. Non seulement, Miss-Je-sais-Tout-sur-Tout a la langue bien pendue, mais elle a le chic pour lui faire monter le rouge aux joues. Il faut dire que la demoiselle est une peste fort charmante...
Un superbeconte de Noël. Le PointLA LÉGENDAIRE VIKING SOLVEIG A DISPARU.Les hommes de son père sont à ses trousses à bord d'un navire et traquent le moindre indice pour la retrouver. Qui est Winona, cette mystérieuse jeune fille qui navigue seule avec son loup ? Pourquoi Solveig s'est-elle un jour retrouvée en terre iroquoise ? Et quelle est sa véritable histoire ?Fred Bernard et François Roca imaginent une histoire fascinante de métissages entre Vikings et Autochtones d'Amérique
Dans un zoo, un enfant et un vieux loup borgne se fixent. Dans l'oeil du loup, défile une vie sauvage en Alaska. Dans ceux de l'enfant, la vie d'un petit Africain qui a parcouru le continent pour survivre.
Un classique intemporel et magnifique de Daniel Pennac.
Une ode à la nature, à l'amitié entre les hommes et les animaux, des thèmes toujours actuels.
Une version collector familiale illustrée par François Roca.
Un album à découvrir dès 7 ans.
En 1952, Charlie Chaplin et sa famille embarquent de New York sur le Queen Elizabeth, direction l'Angleterre.Visé par la chasse aux sorcières maccarthyste, Charlie Chaplin refuse de collaborer avec le gouvernement américain et de dénoncer les artistes qui sympathisent avec le communisme. Une jeune journaliste l'a suivi sur le paquebot et devient le témoin des douleurs de cet exil, qui sera définitif. Le dossier qui suit le récit s'attache à différencier la délation issue de la haine de la dénonciation nécessaire des injustices.
Joséphine Baker est une femme exceptionnelle dont le parcours, du Missouri au music-hall parisien, de la résistance à l'antiracisme, reflète la liberté d'action dont elle a fait preuve toute sa vie, rejetant les préjugés, se moquant des stéréotypes, s'amusant d'elle-même et des autres. Cette héroïne qui ne se prenait pas au sérieux entre au Panthéon en novembre 2021. Une reconnaissance méritée.
1er septembre 1921. Jeanne Picquigny, 20 ans, embarque seule pour l'Afrique noire coloniale sur les traces de son père disparu à la recherche du mokélé, un animal hybride fantastique. Dans ses bagages, une caméra et une carabine pour affronter le fleuve Congo, les pannes techniques du rafiot, la brousse impitoyable... Accompagnée d'Eugène, un guide désabusé et alcoolique, Jeanne marche sur les pistes et découvre un continent lumineux et parfumé, une nature hostile et fascinante, un peuple accueillant et riche en rituels. Grâce à Mantou, le chef des Pygmées, Jeanne retrouvera son père dans une cabane moisie, gardien d'un trésor inestimable : des films révélant le mystérieux mokélé et son mode de vie serein et apaisé. À partir de 7 ans
Née dans l'Amérique de la ségrégation raciale, Angela Davis fut très tôt confrontée à l'exclusion. Cette prise de conscience précoce favorisa son engagement dans les mouvements de défense des Noirs mais aussi dans les mouvements pacifistes des années 1960 et 1970.
Toute sa vie, Frida Kahlo a souffert. Victime de la poliomyélite dans son enfance, puis d'un grave accident à son entrée dans l'âge adulte, elle a dû vivre et créer avec un corps qui l'obligeait à rester souvent allongée et qui ne se faisait jamais oublier. Pourtant elle n'a jamais cessé de peindre ni d'aimer.
À la fin des années 1950, Rachel Carson se concentra sur la protection de l'environnement et sur les problèmes causés par les biocides de synthèse. Ceci la conduisit à publier «Silent Spring» («Printemps silencieux») en 1962 qui déclencha un renversement dans la politique nationale envers les biocides - conduisant à une interdiction nationale du DDT et d'autres pesticides. Le mouvement populaire que le livre inspira conduisit à la création de l'Environmental Protection Agency. Carson reçut à titre posthume la médaille présidentielle de la Liberté. Un prix international décerné aux défenseurs de l'environnement porte son nom, le Prix Rachel Carson, décerné depuis 1991.
Nadia Murad a vu périr une partie de sa famille sous les coups de l'Etat islamique qui l'a réduite à la condition d'esclave sexuelle. Ayant réussi à s'évader, elle a commencer à lutter pour la libération de ses soeurs yézidies. Elle a reçu le prix Nobel de la paix en 2018.
Parmi les contes, celui de Barbe Bleue de Perrault est particulier : il retient le nom du bourreau, occultant celui de ses épouses et victimes. Dans cette version personnelle, Charlotte Moundlic garde la trame classique et propose des fils qui relient l'enfance imaginée de Barbe Bleue à la vie d'une famille désargentée dont la cadette s'oblige à l'épouser. Par le biais de la fiction, son récit interroge la notion de consentement, la curiosité, la sororité et offre une présence incarnée à des héroïnes trop souvent invisibles.
François Roca grâce à ses huiles et aussi - fait nouveau - à ses aquarelles, installe délicatement, dans une atmosphère de XIXe siècle anglais, le luxe et la beauté de cette vie de château où pointent la noirceur et la cruauté du tyran. Portraits sublimes, clair-obscur, jusqu'aux couleurs du dénouement heureux permettent une lecture inédite et superbe.
Oncle Julius fait escale chez Samuel.
Il a rapporté des graines d'un arbre mystérieux, le Galéaparsos, de son dernier voyage aux quatre coins du monde. Mais conserver des graines exotiques au réfrigérateur, c'est risqué ! Surtout quand elles sont rarissimes, qu'elles ressemblent à des bonbons et qu'elles sont à portée de bouche d'un Lionel affamé...
La plus grande fierté de sa vie. Le poète chilien Pablo Neruda, magistral écrivain, prix Nobel de littérature, condamné à l'exil politique, parlait ainsi du «Winnipeg», ce bateau grâce auquel il accomplit le sauvetage de milliers de réfugiés espagnols en 1939. Une aventure étonnante et méconnue qui résonne de manière brûlante avec notre actualité.
Quand la forêt où vivent la famille et les amis de Igui brûle, ils doivent la quitter et découvrent alors d'autres dinosaures immenses, dangereux et carnivores. Igui, le petit dryosaure (lézard des arbres), grâce à son humour, parviendra à se lier d'amitié avec le grand Rex, le tyrannosaure, et saura prouver l'utilité des petits auprès des grands.L'album aborde des thèmes forts qui invitent au dialogue : les rapports entre grands et petits, garçons et filles, violence et protection, brutalité et humour, exclusion et entraide... À partir de 5 ans
Dans une Amérique des années 1960, où la ségrégation raciale bat son plein, où les jeunes gens sont recrutés pour aller se battre au Vietnam, où les essais nucléaires sont censés affirmer la suprématie de ce grand pays, la voix de Joan Baez, si mélodieuse, s'élève. Tout au long des années qui suivront, cette voix ne cessera jamais de chanter contre les injustices et les souffrances qu'elles engendrent. C'est à travers une autre voix, celle d'une narratrice qui a, toute sa vie, suivi le parcours de la chanteuse, que le portrait sensible de cette dernière se dessine.
Qui ne connaît pas King Kong, ce gorille géant créé par le scénariste cinéaste Merian C. Cooper en 1933 ? Fred Bernard reprend la trame de cette histoire populaire en alternant point de vue d'un narrateur et point de vue de Kong. Seul animal survivant d'une île que les animaux de son espèce ont saccagée, il cohabite avec un groupe d'humains qui, craignant son appétit dévastateur, se sont ménagés un territoire verdoyant et protégé.
Dans cette version qui revisite avec originalité les thèmes habituels de « bestialité, sauvagerie de la nature, mondes perdus », Ann, la jeune comédienne offerte en offrande, comprend instinctivement la bête, sa solitude, son exclusion, sa méconnaissance du monde, sa souffrance d'être devenu une attraction. Elle aide Kong à s'enfuir, en vain, consciente qu'ils sont tous deux semblables, objets dans une société de spectacle et de consommation inégalitaire.
" on a enlevé notre reine ! " ce cri résonne dans ma tête comme dans celle de milliers de fourmis.
Notre reine a disparu dans l'épaisse forêt tropicale qui nous entoure. et c'est moi, mandibule de savon, qui suis chargé de l'enquête. ma mission : mettre la patte sur celui ou celle qui a enlevé notre très chère reine pendant la nuit. un indice m'a déjà mis la puce à l'oreille. il s'agit d'un poil, un poil perdu par l'agresseur, sans nul doute. mais à qui peut appartenir ce fameux poil ?
Ce conte traditionnel aux multiples versions n'en finit pas de nous fasciner et, par ses motifs simples et bruts, de nous toucher quel que soit notre âge, notre culture... Charlotte Moundlic réécrit et raccourcit légèrement le conte tout en gardant sa structure ; elle met en avant avec subtilité la perversité d'une femme, la belle-mère n'acceptant pas le changement, son rôle parental, la transmission. Centré sur l'égoïsme d'une Reine obsédée par son apparence et dénuée de toute humanité, le texte nous permet aussi d'entendre ce que ressent Blanche-Neige, l'enfant maltraitée.
Charlotte Moundlic choisit une fin questionneuse que le lecteur, la lectrice interprétera à sa convenance : si Blanche-Neige est rayonnante de vie, est-ce une illusion souhaitée par les nains ou bien la magie (la bienveillance de l'amour) permet-elle de sauver la jeune fille ?
Le peintre François Roca s'empare avec jubilation des scènes emblématiques du conte et peint (peinture à l'huile) la nature et les personnages d'une manière solennelle laissant percevoir les beautés ou les noirceurs intérieures ; et restitue merveilleusement l'atmosphère atemporelle du conte.
Dans un pays enneigé, où règne un roi dur et injuste, sévit une terrible malédiction qui frappe les enfants nés la même année que l'unique héritier. Les uns après les autres, année après année, les enfants disparaissent et on n'entend plus jamais parler d'eux. Anya fait partie de cette génération perdue. Privée de son frère jumeau, enlevé bébé, la jeune fille grandit en compagnie de son tigre blanc, la rage au coeur. Menacée, elle est bien décidée à affronter le danger lorsque celui-ci se présentera. Un jour, enfin.
Il sera question d'une sorcière aux yeux blancs qui crache le feu, d'une prémonition qui scelle les destins, d'une évasion et d'une révolte menée par une armée d'animaux sauvages.
L'histoire de Jésus Betz, l'homme-tronc à la voix de soprano. Vigie sur un baleinier, éborgné par une mouette, il est recueilli par l'énorme Mamamita. Bientôt, tous deux tombent sous l'emprise de Max Roberto qui les exhibent dans les bars. Lorsqu'il trouve enfin le courage de s'enfuir avec son ami Pollux. Il décide de s'enrôler dans un cirque où, enfin traité avec respect, il connaîtra le succès et le bonheur auprès de Suma Katra, une belle acrobate muette.
Fin XIXe, sur la scène d'un concours d'histoires vraies ou presque, Tomé raconte son histoire.
Une aventure palpitante, fournie, incroyable, où se succèdent les épisodes : le naufrage en Asie, la mort de son père marin, son accueil chez un vieux samouraï aveugle qui deviendra son maître et lui apprendra tous les secrets des techniques de combat, son amour pour la fille du vieillard, l'île invisible des terribles Guerriers-Démons qu'il lui faudra combattre.
De l'amour, de l'exotisme, des combats. Fred Bernard a retrouvé sa verve de conteur pour narrer cette aventure mouvementée et François Roca a su traduire en images la beauté des personnages (à admirer, l'élégance des tatouages sur la peau de la belle Tomo), la finesse des paysages japonais, et la violence des démons. Sa palette de couleurs s'est approfondie et ses lumières nous plongent, alternativement, de la salle de spectacle à la nature avec une dextérité exemplaire.
Spirit le singe et Dino le perroquet vivent au Cirque d'Hiver. À eux deux, ils en ont vu, des choses, mais pas forcément les mêmes ! Dino est sûr de lui : un fantôme hante les lieux...
Les deux amis n'ont en commun que l'affection qu'ils éprouvent l'un pour l'autre : Spirit est taquin, lecteur et terre à terre, Dino est superstitieux et boudeur. Ils vont mener l'enquête (le fantôme existe-til ?) auprès des animaux du cirque, corroborant les rumeurs et les pistes. La narration est alternée, Dino puis Spirit racontant chacun leur tour les étapes de l'enquête. Ils nous entraînent dans une visite du prestigieux Cirque d'Hiver, jusqu'à la représentation du soir avec le clou du spectacle : Marina Ants, la dresseuse de fourmis...
Paris, printemps 1889. La tour de 300 mètres est achevée. Gustave Eiffel est content. Billy Powona n'a vécu que pour ça et pour la beauté et la douceur de La Garenne pendant deux ans. Ah, La Garenne, le cabaret de la Bête à Bon Dieu, Montmartre et ses artistes ! Billy était heureux. Mais Nicéphore Palamas, un homme d'argent qui sent la mort, est de retour. Il veut La Garenne, rien de moins. Et il est prêt à tout pour l'avoir, et surtout au pire.
Quand l'amour soulève des montagnes, il écrase tout sur son passage !